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Programme d'art public du REM : la première œuvre sera installée à Brossard

le mardi 18 mai 2021
Modifié à 15 h 31 min le 18 mai 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

La première œuvre du programme d'art public du Réseau express métropolitain (REM) sera installée à la station terminale de Brossard en 2023, quelques mois après son ouverture, prévue au plus tard à l'été 2022. Le programme d'art public du REM, nommé UniR, proposera une constellation d’œuvres qui mettront en valeur les lieux traversés par le réseau, qui miseront sur une diversité d'expériences artistiques et qui feront appel aux meilleures pratiques en art actuel au Québec.

«On veut que cette collection devienne un symbole d'identité collective.»  

– Marie-Justine Snider, conservatrice de la Caisse de dépôt et placement

Le programme sera divisé en trois volets, dont principalement des œuvres permanentes, conformément à la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec, qui représenteront un peu plus de 4,3 M$, ainsi des œuvres temporaires produites en collaboration avec les universités de Montréal, du Québec à Montréal, Concordia et McGill. Une œuvre par année sera ainsi mise en place dans le secteur de Griffintown sur une période de quatre ans. Ces œuvres seront réalisées dans le cadre d’un cours interuniversitaire ouvert aux facultés des arts, de l’architecture, de cinéma, de la musique et de design, grâce au montant de 500 000$ qu'y consacrera la CDPQ. Le premier cours devrait être offert en septembre 2022. CDPQ Infra offrira par ailleurs une contribution supplémentaire de 3 M$ pour la mise en place d’œuvres d'importance comme legs culturels supplémentaires. [caption id="attachment_112779" align="alignright" width="444"] Marie-Justine Snider, conservatrice de la Caisse de dépôt et placement du Québec (Photo : Gracieuseté)
[/caption] «Le réseau du REM est une page blanche extraordinaire et on veut l'offrir aux artistes, actuels et futurs, explique Marie-Justine Snider, conservatrice de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), dont la filiale CDPQ Infra est responsable du REM. On veut vraiment saisir cette opportunité de marquer l'histoire.» «Avec cette collection, le REM fait de l'art public une composante identitaire forte tant à l'échelle locale qu'internationale et une destination en soi», ajoute le président et chef de la direction de CDPQ Infra Jean-Marc Arbaud. La collection comprendra une douzaine d’œuvres permanentes, qui seront installées au rythme du développement du réseau du REM et ne seront pas toutes «collées» sur des stations, pour marquer le passage du réseau. La CDPQ a fait le choix de concentrer son budget sur douze œuvres plutôt que de distribuer l'argent sur l'ensemble du réseau, afin d'offrir des «interventions plus fortes, à des endroits stratégiques», précise Mme Snider.