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Programme pour les entreprises: un «premier pas concret», selon la CCIRS

le mardi 24 mars 2020
Modifié à 18 h 35 min le 24 mars 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE), totalisant 2,5 G$ et annoncé par le gouvernement du Québec, est un «premier pas concret» pour combler les pertes de liquidités des entreprises, selon la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS)  et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), qui se sont exprimé sur les annonces du 23 mars. L’harmonisation des mesures québécoises avec les mesures fédérales est aussi accueillie comme une bonne nouvelle, incluant le report de la date de versement des paiements d’impôts, au 1er septembre. «Face à cette situation exceptionnelle, il est nécessaire de faciliter la vie de nos entreprises. En effet, nombreuses d’entre elles présentes dans notre région de la Montérégie nous exposent au fur et à mesure leurs inquiétudes. Évidemment dans ce contexte actuel, simplifier ces démarches est essentiel», explique Richard D’Amour, président de la CCIRS. La FCCQ et la CCIRS croient que d’autres gestes seront à poser pour soutenir et relancer l’économie québécoise. «Puisque ce sont des garanties de prêt, il sera nécessaire de bien communiquer les modalités des taux préférentiels et que cela répondra aux besoins des entreprises qui souffrent d’un manque de liquidité, afin qu’elles soient en mesure de bien effectuer la reprise économique à venir», a souligné le président-directeur général de la FCCQ Charles Milliard. Reporter les paiements de TVQ  Pour la FCCQ et la CCIRS, d’autres mesures seront nécessaires à déployer prochainement. «Des mesures simples comme un moratoire du prochain versement de la TVQ permettraient aux entreprises de conserver des liquidités, alors que plusieurs de leurs clients n’auront peut-être même pas payé les factures», propose Charles Milliard. «Le déploiement des mesures devra aussi être accéléré pour permettre aux entreprises, particulièrement les petites et moyennes entreprises, de faire face à leurs obligations, dont le versement des salaires, ajoute Charles Milliard. Penser également à envisager une aide financière directe, au besoin, et ce, en suivant l’évolution de la situation et des besoins des entreprises.» Par ailleurs, l’appel du premier ministre François Legault à acheter québécois a aussi soulevé l’enthousiasme des chambres de commerce. «C’est une belle opportunité à saisir pour nos entreprises afin d’atténuer les effets de cette crise sur leur fonctionnement», remarque Richard D’Amour. (Source: FCCQ et CCIRS)