Propos sur le salaire de Robert Myles : des excuses demandées à Éric Bouchard

Le conseiller municipal Éric Bouchard a fait erreur en mentionnant que le salaire annuel de Robert Myles se chiffrait à 152 000$ entre 2013 et 2017, rectifie l’opposition officielle. Sa rémunération était plutôt de 103 310$, selon le rapport sur la situation financière 2016 de la Ville de Longueuil. Le parti demande des excuses à M. Bouchard. Le montant pour cette année où M. Myles était chef de l’opposition et président d’arr. de Greenfield Park est représentatif des autres années de ce mandat, dit Longueuil Citoyen. La rémunération de Robert Myles était aussi considérablement moindre en 2013, lorsqu’il n’était pas président de l’arrondissement. Les élus de l’opposition ajoutent que M. Bouchard a fait fausse route en affirmant que M. Myles était ainsi mieux rémunéré que la mairesse de l’époque. [caption id="attachment_102365" align="alignright" width="361"] Le président d’arr. de Greenfield Park Robert Myles[/caption] Selon le même rapport sur la situation financière, la rémunération de la mairesse Caroline St-Hilaire était d’un peu plus de 142 000$. À cette rémunération s’ajoutait une allocation de dépenses de 16 216$, accordée à tous les élus. L’opposition rappelle également qu’avant 2018, la loi provinciale régissait la rémunération des élus municipaux. La rémunération maximale d’un conseiller était limitée à 90% de la rémunération de la mairesse à Longueuil. «Attaquer les élus du conseil en répandant de la désinformation sur leur rémunération nous semble être une mauvaise stratégie de la part de M. Bouchard pour défendre la rémunération de plus 250 000$ de la mairesse», reprochent les élus de Longueuil Citoyen. Éric Bouchard a tenu ces propos à la séance du conseil municipal du 16 février. En réponse à la question d’un citoyen concernant la rémunération de Sylvie Parent, ce dernier a soutenu que si le salaire de la mairesse devait baisser, celui d’autres élus devraient également subir le même sort, en fonction des responsabilités de chacun. Il a aussi pointé l’arr. de Greenfield Park, représenté par M. Myles et les conseillers d’arrondissement Peter Doonan et Wade Wilson. Un déséquilibre, selon lui, alors que les autres districts, d’un même nombre d’électeurs, sont représentés par un élu. «Si la mairesse veut revenir sur le consensus concernant le statut particulier de la communauté de Greenfield Park, elle va se frapper à une vive opposition de notre part, a réagi M. Myles, par communiqué. Nos citoyens sont très attachés à leur identité et ne demandent rien de moins que du respect de la mairesse et de ses collègues.» La constitution de l’arrondissement est inscrite à la Charte de la Ville de Longueuil.