Opinion
Tribune libre

Qualité de l’air à Longueuil

le mardi 07 janvier 2020
Modifié à 10 h 00 min le 06 janvier 2020

Dans un article du Courrier du Sud daté du 23 octobre 2018 dont le titre était Les efforts de Longueuil dans la lutte aux changements climatiques reconnus, on pouvait lire «La Ville de Longueuil a reçu le 26 septembre une reconnaissance dans le cadre du programme Partenaires dans la protection du climat de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et de l’ICLEI – Gouvernements locaux pour le développement durable, coordonné par Réseau Environnement et l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie». Pourtant, je ne constate pas de changement majeur au chapitre de la qualité de l’air à Longueuil; même que depuis le 24 novembre, une odeur âcre de fumée plane dans mon quartier, comme à tous les hivers: celle provenant des feux de foyers aux bois qui, conformes ou pas, continuent à contribuer allègrement au réchauffement climatique et à l’émission de particules fines toxiques. De quels efforts est-il question? Mystère. Peut-être s’agit-il du camion électrique que j’ai vu branché bien à la vue à l’hôtel de ville? Fait-il parti d’une flotte de camions électriques? Est-il unique? Peut-être l’agrandissement des installations de l’aéroport en vue de l’augmentation prévue des vols de plus gros avions contribuera à l’assainissement de l’air? Mystère… Après l’avertissement de l’ONU qui dit qu’à moins d’un changement drastique dans nos habitudes, nous ne pourrons pas éviter une catastrophe climatique, que fait ou fera la Ville de Longueuil pour l’éviter? Mystère… Ce n’est plus le temps d’en parler et de faire des programmes pas à pas sur le long terme, c’est une urgence climatique, pensons et agissons maintenant pour l’avenir des enfants.

Yvan Robillard