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Québec accueillera 7300 réfugiés d'ici 2016

le jeudi 26 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 26 novembre 2015

IMMIGRATION. Le programme dévoilé par Québec hier prévoit l’accueil de 7300 réfugiés syriens au cours des deux prochaines années, et jusqu’à 9400 en incluant ceux qui feront partie du plan annoncé mardi par Ottawa.

L'opération, annoncée par le ministre intérimaire de la Sécurité publique, Pierre Moreau, et la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil (photo), devrait coûter à la province 29 millions de dollars par année.

Québec entend travailler en étroite collaboration avec le fédéral, qui s'est engagé à assumer une partie des frais encourus pour l'accueil des réfugiés dans la province.

Le ministre Moreau n’a pas été en mesure de dire exactement le nombre supplémentaire de réfugiés qui seront accueillis au Québec en vertu du plan fédéral, qui vise à accepter 25 000 réfugiés syriens à travers le Canada d’ici la fin février.

«Au-delà du plan du Québec, il n’y a pas de confirmation sur un chiffre», a-t-il dit.

Les réfugiés seront répartis dans 13 villes du Québec. Environ 6195 d'entre eux se retrouveront à Laval, Montréal et Longueuil.

Alors que la Ville de Québec avait ouvert la porte à accueillir 800 réfugiés cette année, ce nombre sera plutôt de 230.

Gatineau recevra un contingent total de 220 personnes, tandis que ce sera 210 pour Sherbrooke.

Les villes de Drummondville, Trois-Rivières, Victoriaville et Saint-Hyacinthe en recevront chacune 70.

La ministre Weil a semé la confusion en déclarant que les commissions scolaires anglophones pourraient être mises à contribution pour accueillir des réfugiés syriens qui ne seraient pas soumis à la loi 101.

Mme Weil a, d'abord, affirmé qu'elle était prête à discuter de l'intégration de réfugiés adultes aux programmes de formation professionnelle de la commission scolaire Lester B. Pearson, dans l'ouest de l'île de Montréal.

Plus tard durant la journée, elle a rencontré la presse parlementaire afin de dissiper la «confusion» entourant sa sortie initiale. Selon la ministre, son ouverture était conditionnelle à la possibilité que cette commission scolaire offre les cours en français, ce qui, après vérifications, est impossible.

La Presse Canadienne