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Rapport du Bureau du protecteur du citoyen à Longueuil: le stationnement du métro est source de quelques plaintes

le jeudi 24 mai 2018
Modifié à 15 h 54 min le 24 mai 2018
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Des six plaintes reçues au Bureau du protecteur du citoyen de Longueuil en 2017 concernant le stationnement, cinq ciblaient celui de la station de métro Longueuil–Université de Sherbrooke. Ces statistiques excluent les plaintes en ce qui a trait au stationnement hivernal. Deux plaintes visaient particulièrement les nouveaux horodateurs, avec lesquels les usagers doivent entrer le numéro de plaque d’immatriculation de leur véhicule pour payer une place de stationnement. Deux usagers ont entré le mauvais numéro et se sont retrouvés avec une amende de 43$. Selon le Règlement, il n’est pas possible de rembourser un paiement assigné à un mauvais numéro de plaque. «Si les utilisateurs s’aperçoivent de leur erreur avant l’émission d’un constat, il leur sera demandé de faire un second paiement en indiquant le bon numéro de plaque et ils seront alors remboursés pour le premier paiement», explique le protecteur dans son rapport. À la suite d’une plainte concernant le temps d’attente au numéro d’assistance à l’horodateur, le protecteur du citoyen a recommandé à la Ville de faire un «suivi serré» du temps moyen de réponse. Un délai de quelques minutes serait acceptable. À la Direction responsable du service 311 qui répond à ces demandes, une restructuration a été entreprise à l’automne pour atteindre l’objectif de répondre à 75% des appels en moins d’une minute. La nouvelle réglementation concernant l’obligation de se stationner en marche avant – pour garder la plaque d’immatriculation visible – n’a attiré qu’une seule plainte auprès du protecteur du citoyen. Le Bureau a reçu quatre plaintes concernant le déneigement, soit une de plus qu’en 2016. Moins de plaintes En 2017, le Bureau du protecteur du citoyen a reçu 102 plaintes, soit 14 de moins qu’en 2016 et 31 de moins qu’en 2015. De ce nombre, 39 ont été redirigées et 20 ont été refusées puisqu’il s’agissait de cas où le Bureau du protecteur du citoyen n’enquête pas. «Des 24 plaintes jugées recevables, 8 se sont avérées fondées, soit 7 qui ont été conclues par une entente et une qui a fait l’objet d’une recommandation auprès du service concerné», peut-on lire dans le rapport. Six plaintes ont été jugées non fondées et une dizaine de dossiers étaient toujours en traitement en date du 31 décembre 2017. Une proportion de 81% des plaintes ont été traitées en huit jours ou moins. (A.D.)