Justice
Faits divers

Rock Machine: Gilles « Bazou » Rondeau sera libre dans trois mois

le mercredi 17 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 17 février 2016

Un motard au long passé criminel retrouvera la liberté dans trois mois, après avoir reçu la peine minimale pour possession illégale d'une arme à feu.

Gilles Rondeau a été arrêté en avril 2014, lors d'une frappe policière visant le club de motards criminalisés Rock Machines, rendu célèbre par sa guerre contre les Hells Angels dans les années 1990. Son affiliation au club est connue depuis 2002, lorsqu'il a été arrêté dans le cadre de l'opération Amigo qui a porté un coup fatal aux Bandidos, qui avaient absorbé une bonne partie des membres des Rock Machines.

Le 15 février, au palais de justice de Longueuil, Rondeau a plaidé coupable à plusieurs chefs d'accusation pour avoir eu en sa possession un pistolet semi-automatique et des munitions. La Couronne et la défense ont soumis une suggestion commune de trois ans de prison – soit la peine minimale – malgré la longue feuille de route criminelle de l'accusé. Celui-ci compte pas moins de 20 condamnations, principalement pour des dossiers de drogues et de voies de fait.

Puisque sa détention provisoire est comptée en temps et demi, il a été crédité de 33 mois de détention. Il sera donc libre dans trois mois.

En 2014, divers reportages des quotidiens La Presse et Le Journal de Montréal laissaient croire que les Rock Machines étaient en reconstruction au Québec, mais que leur ancienne rivalité avec les Hells Angels est révolue.

Avec la collaboration de Jos Morabito.