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Toyota Prius AWD-e : l’hybride à quatre roues motrices

le samedi 27 avril 2019
Modifié à 10 h 00 min le 27 avril 2019
Le Guide de l'Auto
Article par Frédéric Mercier

Il y a du nouveau pour la Prius en 2019! Pour la première fois de son histoire, la voiture hybride la plus vendue au monde est livrable au Canada avec un système à quatre roues motrices.

Baptisée AWD-e, cette architecture permet à l’hybride japonaise d’alimenter ses quatre roues… en certaines circonstances.

Entre 0 et 10 km/h, un petit moteur électrique envoie automatiquement sa puissance au train arrière. Puis, entre 11 et 70 km/h, la puissance est envoyée quand le besoin se fait sentir. Au-delà de cette vitesse, la Prius redevient un véhicule à roues motrices avant en tout temps.

Une Prius comme une autre
À part les quatre roues motrices, la Prius demeure la même en 2019. Et à moins que vous ne conduisiez dans des conditions routières particulièrement glissantes, vous risquez de ne jamais vous rendre compte de la présence d’un rouage intégral.

Comme les autres Prius, la variante AWD-e priorise l’efficacité énergétique au détriment du plaisir de conduire. Elle fait d’ailleurs appel au même moteur à quatre cylindres de 1,8 litre de 121 chevaux. Les performances sont loin d’être enivrantes, mais la Prius se rattrape avec une consommation de carburant franchement exceptionnelle.

Avec une moyenne mixte ville/route de 4,7 L/100 km, la version AWD-e de la Prius est un tantinet plus énergivore que sa consœur à deux roues motrices, dont la consommation est chiffrée à 4,4 L/100 km. C’est légèrement mieux que ce que Honda propose avec l’Insight (4,9 L/100 km), mais Hyundai remporte la palme avec la trop souvent oubliée Ioniq (aussi peu que 4,1 L/100 km).

Au-delà de la consommation, la Prius est appréciable en raison d’une bonne visibilité frontale et latérale. Ça se gâte toutefois à l’arrière, où la configuration du hayon complique un peu les choses.

Sans être exceptionnel, le confort des sièges est plus qu’acceptable pour le conducteur et le passager à l’avant. À l’arrière, le dégagement pour la tête demeure serré pour des adultes de plus grande taille.

Des airs de vaisseau spatial
Son design extérieur ne fait vraisemblablement pas l’unanimité, mais Toyota affirme que tout a été fait pour atteindre le meilleur aérodynamisme possible. Certains adorent et d’autres détestent, mais cela fait partie de l’ADN de la Prius. En plus de 20 ans d’existence, l’hybride japonaise n’a jamais fait l’unanimité, et cela n’a pas empêché Toyota d’en vendre des millions d’unités!

À l’intérieur, la compacte hybride est tout aussi déjantée. Au milieu de la console figure un imposant écran optionnel de 11,6 pouces placé verticalement. Si l’affichage y est bien réussi, le contrôle de certaines commandes s’avère trop compliqué. Davantage de boutons physiques aideraient grandement à corriger cette lacune.

Bref, la Prius demeure fidèle à elle-même en 2019. Déjà très efficace, elle ajoute une corde très importante à son arc avec son système AWD-e. Surtout dans un marché comme le nôtre.

Et quand on sait qu’il ne faut débourser que 1 000 $ supplémentaires pour y avoir droit (28 990 $ au lieu de 27 990 $ avant les frais de transport et de préparation), on comprend que la majorité des Prius vendues au Québec seront désormais équipées du rouage intégral.