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3e dose : les résidents des Habitations Paul-Pratt enfin vaccinés

le jeudi 13 janvier 2022
Modifié à 12 h 03 min le 14 janvier 2022
Par Thomas Emmanuel Côté

redactioncd@gravitemedia.com

Les résidents des Habitations Paul-Pratt ont reçu leur troisième dose du vaccin contre la COVID, le 5 janvier. (Photo: Depositphotos)

L’arrivée du variant Omicron et des enjeux liés à la vaccination aux Habitations Paul-Pratt à Longueuil ont causé une certaine inquiétude aux résidents, qui ont finalement pu profiter d’une clinique mobile pour la dose de rappel, le 5 janvier.

«Plusieurs personnes sont sans famille, à mobilité réduite et sans internet. Elles ne peuvent donc pas se prévaloir d'une 3e dose bien qu'elles soient à risque», expliquait la fille d’une résidente dans un courriel envoyé à la fin décembre au Courrier du Sud.

Elle aurait souhaité que les Habitations Paul-Pratt fassent partie de la même campagne de vaccination que les Résidences privées pour aînés (RPA) et les Centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD). Or, les Habitations Paul-Pratt constituent un organisme en habitation communautaire à but non-lucratif. Ce, même si la moyenne d’âge des résidents est de 84 et 80 ans aux deux adresses des Habitations.

Son service est du ressort du logement social et les résidents sont considérés comme des personnes autonomes, même si certains requièrent une assistance pour effectuer certaines tâches. C’est ce qui explique qu’une quinzaine de résidents aient pu aller se faire vacciner pendant les Fêtes, comme le mentionne Sonia Jurado, directrice des Habitations Paul-Pratt.

Suivants sur la liste

Comme lors des campagnes de vaccination de la première et de la deuxième dose, les organismes à but non-lucratif (OBNL) et les autres milieux dits non-traditionnels étaient les suivants sur la liste pour la dose de rappel.

«C’était juste une question de temps. Avec Omicron, tout le monde a été pris de court, mais ils ont bien réagi.»

-Sonia Jurado, directrice des Habitations Paul-Pratt

Avec des équipes «très sollicitées» par la vaccination des enfants et par la troisième dose chez les plus vulnérables, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME) avait établi que les OBNL pourraient recevoir leurs doses de rappel au retour du congé des Fêtes, environ 2 semaines après les RPA et les CHSLD. Cela donnait le temps au CISSSME de préparer la logistique complexe qu’exigent les cliniques de vaccination mobiles.

«La vaccination mobile en site non-traditionnel nécessite beaucoup d'organisation. Déplacer et conserver de façon sécuritaire les doses de vaccins hors des frigos demande une expertise et une attention particulière», a justifié la porte-parole du CISSSME, Marianne Paquette.

Elle a ajouté qu’un «grand sens d’adaptation» est nécessaire, en particulier quand il faut s’ajuster à des «lieux non destinés à être un site de vaccination».

Malgré la frousse occasionnée par l’arrivée du variant Omicron, le CISSSME et les Habitations Paul-Pratt se disent heureux de la vaccination mobile du 5 janvier et «très fiers de leur excellente collaboration».

Il s’agissait du même coup du premier arrêt pour la campagne du CISSSME dans les différents milieux non-traditionnels de son territoire pour la troisième dose.

Les doses supplémentaires destinées aux résidents ont permis de vacciner des bénéficiaires del l’organisme longueuillois L’Entraide chez nous, a dit Mme Jurado.