Sports
Jeux du Québec

Trucs et astuces pour réagir à la pluie

le lundi 25 juillet 2016
Modifié à 0 h 00 min le 25 juillet 2016

ORGANISATION. La pluie a fait des siennes hier lors de la 2e journée du bloc 2 des Jeux du Québec. À part le basketball, disputé à l'intérieur, les athlètes de tous les sports ont goûté aux caprices de dame Nature, généreuse en orages et averses.

Plusieurs activités ont été retardées ou annulées, particulièrement au baseball mixte et au softball, sports impraticables dans la flotte. Mais les entraîneurs et athlètes d'élite de la Rive-Sud savent comment réagir dans de telles circonstances… tout comme les journalistes, qui profitent des pauses pour multiplier les entrevues!

En volleyball de plage, on trouve même son compte dans la pluie. «Ce n'est pas un drame. Jouer sur le sable mouillé devient même un avantage. Avec le sol durci, nous sautons plus haut et courons plus vite au ballon», disent David Martineau, de Saint-Basile-le-Grand, et Lucovic Herrera, de Longueuil.

«Mais il faut quand même s'adapter, soulignent leurs collègues féminines, Koralie Courcy et Marianne St-Aubin. Si le ballon devient plus glissant, il faut être vigilant lors des touches vers la partenaire, qui doivent être parfaites, quitte à changer parfois de stratégie.»

De la cire sur la corde des arcs

Pas de panique non plus en tir à l'arc à cause de la pluie.

«Nos arcs sont assez résistants à la pluie et nous mettons de la cire sur la corde pour qu'elle ne prenne pas l'eau, explique Joalie Lamarche, de Saint-Mathieu-de-La Prairie. Nous devons surtout éviter que l'eau s'accumule dans les lentilles des arcs à poulies. Si non, il devient difficile sinon impossible de s'ajuster aux cibles.»

Garder le momentum

L'équipe de baseball de la Rive-Sud, qui devait absolument gagner son duel contre Laval samedi pour passer en quarts de finale, a vu son match être interrompu pendant 6 heures alors qu'elle menait 3 à 0 en fin de 3e manche.

«Le rythme n'est pas toujours facile à garder dans de tels cas, surtout pour le lanceur, souligne l’entraîneur-chef Shawn Bruneau, de Saint-Jean-sur-Richelieu. C'est pourquoi nous préparons au moins deux autres lanceurs prêts à remplacer notre partant au besoin.»

Être bien organisés

Enfin, l'entraîneur-chef de l'immense délégation de 30 athlètes de l'athlétisme, Martin Angel, ne chôme pas pendant les pauses.

«En athlétisme, un athlète doit être à son maximum à un moment précis pour une performance ultime. Nos athlètes ont été formés pour être autonomes et bien gérer leur préparation. Par exemple, ils ont toujours un lunch avec eux pour s'alimenter au besoin. Mon rôle est de les renseigner rapidement sur l'heure de la reprise probable de leur épreuve, pour qu'ils s'ajustent en conséquence.»