Faits divers

Ultime effort pour retrouver Jian Ping Li et son bébé

le jeudi 30 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 30 avril 2015

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) met le paquet pour retrouver la femme de Brossard d’origine chinoise Jian Pin Li, 42 ans, et son bébé, alors âgé de 6 mois, disparus dans des circonstances mystérieuses depuis exactement un an.

Comme le Brossard Éclair l’annonçait dans son édition de mercredi, le SPAL a installé ce matin un poste de commandement au coin des rues Sabourin et Stravinsky, et y restera jusqu’à 19h, afin de pouvoir recueillir des informations qui pourraient mener au dénouement de cette affaire.

Une équipe de 19 policiers et enquêteurs distribuent des centaines de tracts aux automobilistes pour informer le public que la récompense de 20 000$ de Jeunesse au Soleil a été renouvelée. L’équipe effectue aussi du porte-à-porte avec des bénévoles de l’organisme.

«Nous cherchons des informations pour faire avancer l’enquête», indique le porte-parole du SPAL, l’agent Mark David, qui souligne que déjà ce midi, plusieurs personnes avaient été rencontrées.

Il s’agit du 3e poste de commandement installé par le SPAL, qui est aidé dans cette enquête par la Sûreté du Québec et la GRC.

La police de Longueuil n’a pas beaucoup d’indices dans cette affaire. Officiellement, elle parle d’une disparition, mais la possibilité qu’il s’agisse d’un acte criminel est de plus en plus envisagée.

Un mystère

Jiang Ping Li et son bébé sont introuvables depuis le 30 avril 2014. C’est le conjoint de la dame qui a constaté les disparitions à son retour à la résidence familiale, vers 14h30 ce jour-là.

Ce qui est le plus étrange, c’est que la femme n’a apporté aucun effet personnel avec elle, ni argent ni cartes bancaires.

Au cours des mois qui ont suivi la disparition, les policiers ont fouillé de fond en comble la résidence de Jiang Ping Li. La cour arrière a même été complètement été labourées afin d’y recueillir de quelconques indices, mais sans succès.

Une partie du Mont Saint-Bruno et de la carrière adjacente ont également été passés au peigne fin, mais les recherches n’ont rien donné.

Une vidéo en mandarin, sous-titrée en français, a même été réalisée pour rejoindre la communauté asiatique de Brossard.