Un ancien des Canadiens de Montréal dirigera le Collège Français

Il aura fallu 28 ans à Éric Houde pour finalement se joindre à la Ligue de hockey junior AAA du Québec. L’ancien choix de première ronde du défunt Spatial de Saint-Hubert a été nommé entraîneur-chef du Collège Français de Longueuil le 1er août, retrouvant ainsi celui qui l’avait repêché à l’époque, l’actuel propriétaire du CF Pierre Petroni.

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Éric Houde ne s’est jamais aligné avec le Spatial. Il s’est plutôt fait une niche dans la LHJMQ, d’abord avec les Lynx de St-Jean, puis avec les Mooseheads d’Halifax, avant de se faire repêcher par les Canadiens de Montréal en 1995.

L’attachement envers la région est toutefois toujours resté, lui qui a grandi à Saint-Hubert, près du parc Marie-Josée-Vandette.

Cette proximité avec le lieu où il a grandi le rend d’ailleurs particulièrement enchanté pour son nouveau défi.

«Je ne suis pas juste excité, je suis très excité!, a admis le nouvel entraîneur d’entrée de jeu en entrevue au Courrier du Sud. J’avais envie d’un nouveau défi et je m’embarque parce que je suis près de chez moi, le calibre est excellent, je connais les joueurs et c’est une bonne organisation. Tous les éléments sont présents pour que je me lève le matin motivé.»

Celui qui a joué 30 matchs dans la Ligue nationale de hockey, tous dans l’uniforme des Canadiens, dit bien connaître la ligue et ses joueurs, ayant entre autres déjà côtoyé plusieurs joueurs du Collège Français à d’autres niveaux par le passé.

Il a d’ailleurs été présenté aux joueurs vétérans et au personnel hockey lors d’une réunion d’équipe le 1er août, au Colisée Jean-Béliveau de Longueuil.

De grands souliers à chausser

Éric Houde est conscient de l’ampleur du défi qui l’attend. Le Collège Français est le champion en titre du calendrier régulier et de la Coupe NAPA, en plus d’avoir fait belle figure à la Coupe du Centenaire.

«Je sais que la barre est très élevée. Année après année, l’organisation est parmi les meilleures équipes et le but est d’atteindre le plus haut niveau possible avec le groupe qu’on a, de presser le jus au maximum», affirme-t-il.

«Quand tu es entraîneur à ce niveau, tu as une responsabilité au niveau du développement et de la pédagogie aux joueurs, ajoute-t-il. Mais ça reste que c’est plus le fun quand tu gagnes aussi!»

Comme entraîneur, l’homme de 45 ans se décrit comme un bon motivateur, un bon communicateur qui est près de ses joueurs, mais qui peut également être assez rigide. 

«Je veux que les gars qui traversent la porte de l’aréna soient heureux, soient fiers et qu’ils se défoncent sur la glace», soutient-il.