Culture

Un duo d'une cohésion hors pair

le samedi 13 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 13 février 2016

MUSIQUE. La série Grands concerts de l’Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL) propose Mille et une cordes , le 18 février, à la salle Pratt & Whitney du Théâtre de la Ville. Le concert met notamment en vedette le Duo des Concertants, composé de Marc Deschênes et André Roy.

Depuis plus de 30 ans, les deux guitaristes de la Rive-Sud ont développé une approche du jeu d'ensemble d'une grande cohésion qui les a amenés à une complicité hors pair devenue leur marque de commerce. Ayant un intérêt marqué pour la musique d’ensemble, ces artistes touchent à plusieurs styles, allant de la musique classique à la musique moderne espagnole, en passant par le tango argentin et la musique contemporaine.

«Dès la première répétition, nous avons cliqué, nous ont-ils confié. C'est toujours facile de jouer ensemble; on partage le même style et les mêmes goûts musicaux. C'est certainement une des raisons pour lesquelles nous sommes restés soudés depuis 30 ans.»

Tout au long de leur carrière, les deux musiciens ont participé à de nombreux festivals et tournées au Canada et en Europe. Leur expertise leur a permis de se produire avec de grands orchestres dans des productions prestigieuses telles que le ballet Roméo et Juliette de Sergueï Prokofiev, ainsi que la musique du film The Gladiator de Hans Zimmer. Ils ont aussi enseigné à McGill et à l’UQAM et poursuivent tous deux une carrière d’enseignement au cégep de Saint-Laurent.

«C'est la diversité des projets qui nous stimule. L'enseignement, les concerts et les enregistrements, ça nous amène tous quelque chose de différent. Mais c'est sûr que de jouer au Théâtre de la Ville reste quelque chose de spécial pour nous. C'est là que tout a commencé », affirment-ils.

Pour les intéressés,  il reste encore quelques places disponibles pour la représentation de Mille et une cordes du 18 février.

Marc Deschênes et André Roy interpréteront Ma mère l'Oye, suite, de Maurice Gravel; Concerto pour deux guitares, de Richard Hétu; et Shéhérazade, de Nikolaï Rimski-Korsakov.