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Un jeune garçon se blesse au visage en jouant sur un module endommagé

le mercredi 17 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 17 juin 2015

Un jeune Longueuillois s'est blessé gravement au visage samedi dernier, alors qu'il jouait dans un module de jeux du parc de l'école primaire des Petits-Explorateurs. Lors du passage du Courrier du Sud sur les lieux lundi matin, le module était toujours accessible aux enfants.

La jeune victime est le fils de l'environnementaliste Tommy Montpetit. Il jouait dans le module lorsqu'il a perdu pied. Sa tête a alors heurté de plein fouet un des piliers du module, à l'endroit même où une des barres de soutien avait été sectionnée, possiblement à la suite de vandalisme.

«Le tuyau, qui était très coupant, était à la hauteur de son visage et il s'est cogné le front dessus, a expliqué M. Montpetit au journal. Il saignait abondamment et il a eu besoin de huit points de suture. La coupure était située à 1 cm de son œil; ça aurait pu être très grave.»

Endroit fréquenté par des ados

Tommy Montpetit, qui habite le secteur depuis près de 20 ans, croit que le bris d'équipement aurait pu avoir été causé par des adolescents qui fréquentent parfois le parc le soir. Un avis partagé par un de ses voisins.

«Il y a souvent des jeunes qui viennent dans le parc et on dirait qu'ils veulent démolir les morceaux. Ils embarquent sur les modules, a souligné l'homme au journal. Ce n'est pas un quartier facile; je me suis déjà fait voler un moteur dans ma cour en arrière.»

Le résident, qui préfère garder l’anonymat, a indiqué avoir interpellé les jeunes à plusieurs reprises en les menaçant d'appeler la police, sans succès.

Une autre résidente du secteur a indiqué au Courrier du Sud que l'an passé, des adolescents auraient essayé de démarrer un incendie dans les pneus d'un module de jeux.

L'école n'était pas au courant

Lors du passage du journal, dans la matinée de lundi, des jeunes de l'école jouaient dans le module défectueux lors de la récréation. Le journal a alors pu constater qu’il manquait non pas une, mais bien trois barres de soutien au module et que six embouts tranchants étaient visibles.

Une responsable du service de garde et un des concierges de l'établissement ont indiqué qu'ils n'étaient pas au courant de la dangerosité de l'équipement en question.

Appelée à réagir, la directrice de l'école a refusé de nous accorder une entrevue et nous a référés à la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV), qui est propriétaire du parc. La porte-parole de la CSMV, Catherine Giroux, a indiqué que la situation était prise au sérieux mais que pour l'instant, on ne commenterait pas l'événement.

Lors du départ du Courrier du Sud, des cônes orange avaient été installés aux entrées du module, mais pouvaient être facilement contournés. Plus tard dans la journée, la direction a installé un cordon de sécurité autour de l'équipement pour en interdire l’accès.