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Un Longueuillois dans la Ville Reine

le mardi 08 décembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 08 décembre 2015

FOOTBALL. Le Longueuillois Rossini Sandjong-Djabomé, qui était l'un des joueurs les plus convoités du recrutement universitaire en vue de la saison 2016, poursuivra sa carrière avec les Lions de l'Université York.

Après une première visite en décembre 2014 et un long processus de recrutement, l'ailier défensif a récemment confirmé son engagement avec l'équipe de football de l'institution torontoise, via sa page Facebook.

«Je connais bien l'entraîneur-chef Warren Craney avec qui j'ai une bonne relation. Je connais aussi plusieurs joueurs que j'ai connus lors de mes camps avec Équipe Canada,  évoque l'étudiant-athlète de 20 ans. En plus, je peux entrer directement dans mon programme d'études à York, ce qui n'était pas le cas partout ailleurs.»

Celui qui étudiera en finance tenait mordicus à étudier dans la langue de Shakespeare, un atout de taille pour son futur métier.

«Dans le monde de la finance, ça se passe en anglais, alors c'est important pour moi d'être parfaitement bilingue lorsque j'entrerai sur le marché du travail», explique l'explosif joueur de 6'2'' et 225 livres.

Le produit des Lynx du cégep Édouard-Montpetit attirait les regards des deux côtés de la frontière. Les universités américaines de Purdue et de Buffalo ont démontré de l'intérêt à son égard, sans toutefois lui faire une offre concrète. Au Canada, les universités de Montréal,  McGill et de Sherbrooke figuraient parmi les équipes considérées par le footballeur.

  • C'est un programme de football en reconstruction qui aura la chance de voir Sandjong-Djabomé évoluer dans son système. Le Longueuillois souhaite se retrousser les manches et faire émerger un programme qui n'a connu la victoire qu'à huit reprises lors des 10 dernières saisons, et qui ne s'est pas qualifié pour les séries éliminatoires depuis 2004.

«Mon objectif est que dans 5 ou 10 ans, une fois que mes coéquipiers et moi auront terminé notre carrière, on regarde ce qu'on a fait et qu'on puisse se dire ''Hey! On a fait changer les choses!''»

D'ici là, l'étudiant-athlète ne ménage pas ses efforts. Il se lève tous les matins dès 6 heures pour l'entraînement, qu'il poursuivra dans la Ville Reine, en janvier. Si les attentes extérieures sont hautes envers lui, les siennes le sont d'autant plus.

«Je veux être au top. Je veux tout briser dès ma première saison. Tout simplement.»