Sports
Hockey

Un statut à reconquérir pour Francis Paré en Russie

le mercredi 20 janvier 2016
Modifié à 0 h 00 min le 20 janvier 2016

HOCKEY. La Ligue continentale de hockey (KHL), présente en Russie et dans six pays limitrophes et dans laquelle on compte 28 équipes professionnelles, n'est pas faite pour tous les joueurs nord-américains.

La semaine dernière, l'ex-défenseur de la LNH Ryan Whitney (Pittsburgh, Anaheim et Edmonton) a publié sur un blogue le fait qu’il a trouvé difficile sa saison 2014-15 à Sotchi, où il n'est resté qu'un an. Le gardien canadien Mark Dekowich (Nashville) espère de son côté régler depuis longtemps deux mois de travail non payés par son ancienne équipe croate, le Medvescak Zagreb, tandis que Louis Leblanc, l'ex-choix de 1e ronde du Canadien, n'a disputé que 7 matchs sans obtenir de point avec le HC Slovan Bratislava en Slovaquie, équipe pour laquelle joue présentement Francis Paré.

Paré en est déjà à une troisième année en KHL, lui qui est devenu le premier Québécois à remporter la Coupe Gagarin en 2013-14 avec le Metallurg de Magnitogorsk.

Une rentrée trop discrète

Paré, 28 ans, originaire de LeMoyne, connaît une saison difficile. Lui qui a été échangé le 20 octobre par le Traktor Chelyabinsk jouait en moyenne 15 minutes par match à ses 6 premiers duels avec le Slovan. Comme il n'a pas produit, celui qui a 3 buts et 2 passes en 16 matchs a depuis regardé quelques matchs des estrades et n’a joué qu'une moyenne de 12 minutes lors de ceux où il revêtait son chandail #11.

«Ma production n'était pas à la hauteur à mes débuts. Je me suis repris plus tard, mais l’entraîneur avait déjà pris sa décision quant à la suite des choses pour moi, indique-t-il au Courrier du Sud. J'y vais donc un jour à la fois et j’espère vraiment contribuer plus pour l'équipe qui se bat pour une place dans les séries [le HC Slovan est au 8e et dernier rang donnant accès aux séries dans la conférence Ouest]».

Des Fêtes comme à la maison

«Hors glace, je vais super bien, poursuit Paré. La ville est extraordinaire et j'ai le loisir d'aller à Vienne en seulement 45 minutes, à Budapest en 90 et à Prague en 3 heures. C'est spécial de prendre un après-midi après l'entraînement pour prendre un café à Vienne et revenir à la maison!»

«En dehors du hockey, je suis bien traité et je ne changerais rien présentement. Je suis heureux et bien dans ma tête, c'est qui est encore plus important que ma production», conclut-il.