Opinion

Un vent d’espoir pour la culture

le mercredi 18 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 18 novembre 2015

Dernièrement, je discutais avec des scientifiques travaillant pour le gouvernement fédéral des conséquences des années Harper. Ce gouvernement avait véritablement muselé le milieu scientifique, en plus d’avoir coupé les vivres à des laboratoires, réduisant ainsi à néant des années de recherches scientifiques de pointe, principalement dans le champ environnemental.

Le nouveau gouvernement Trudeau a déjà voulu marquer une rupture de ton avec son prédécesseur en adressant un message d’ouverture et de rapprochement au milieu scientifique. Ils ont retrouvé leur droit à la parole.

La culture mise à mal

La culture, sous le gouvernement Harper, était également mise en péril, mais de manière insidieuse, par petits feux; restrictions des conditions d’admissibilités à certains programmes de financement pour la culture, retrait de programmes destinés à la diffusion et à la promotion de la culture à l’étranger, réduction drastique des vivres à certains organismes dont la voix était un peu trop forte.

Le chemin semblait tracé pour que la culture subisse le même sort que la science.

Renouveau

Depuis le 20 octobre dernier, un vent d’espoir souffle sur le paysage culturel canadien. Quelles que soient nos allégeances politiques, nous ne pouvons que nous réjouir de l'engagement libéral en matière de culture que la nouvelle ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a réitéré lors de son discours inaugural.

Ce gouvernement semble indéniablement plus ouvert et plus enclin que son prédécesseur à considérer la culture comme un élément moteur du développement économique, social et identitaire du pays.

Justin Trudeau l’a lui-même énoncé: «La culture est un investissement et non une dépense. Elle crée des emplois, en plus d’être un secteur important de l’économie canadienne.»

Pour les artistes, les travailleurs et les organismes culturels, les retombées de cette stratégie s’annoncent des plus constructives, que ce soit en Montérégie ou ailleurs au pays.

Déjà, dans une annonce émise récemment, la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, espère entamer rapidement des pourparlers avec Mme Joly au sujet du futur complexe culturel de Longueuil à la Place Charles-Le Moyne.

La culture devrait dorénavant reprendre ses droits.

L’auteur est directeur général du Conseil montérégien de la culture et des communications (CMCC).