Faits divers

Une plaque à la mémoire de Jenique Dalcourt et des femmes violentées

le mercredi 21 octobre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 21 octobre 2015

Les proches de Jenique Dalcourt ont observé une minute de silence mercredi, lors du dévoilement de la plaque installée à la mémoire de Jenique Dalcourt et des femmes victimes de violence. Jenique est morte assassinée il y a un an, jour pour jour.

«Nous avons un devoir de mémoire envers Jenique. Mais nous avons aussi un devoir envers toutes les femmes victimes de violence», a souligné la mairesse.

La comédienne Ingrid Falaise, qui a récemment publié un ouvrage sur son propre passé avec un homme violent, était l'invitée d'honneur de la cérémonie.

«Moi, j'ai failli mourir. Des petites Ingrid et des petites Jenique, on les veut vivantes», a-t-elle laissé tomber.

La cérémonie a été marquée par la nouvelle que la police a remis son dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) pour demander que des accusations soient portées contre un suspect.

La mère de Jenique, Monique Dalcourt, n'a pas souhaité commenter cette affaire. Elle a réaffirmé sa confiance envers le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), soulignant que les policiers l'ont toujours tenue au courant de l'avancement de l'enquête.

Le SPAL a aussi tenu une conférence de presse pour confirmer la remise du dossier au DPCP. La porte-parole du corps policier, Nancy Colagiacomo, a souligné la complexité du dossier.

«Ce n'est pas un épisode des Experts. Une enquête pour homicide, ça prend du temps», a-t-elle lancé.

Mme Colagiacomo n'a pas précisé si le suspect visé est le même que celui qui a été arrêté, puis relâché, dans les jours suivant le meurtre.