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Une population animale à contrôler

le mercredi 22 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 22 avril 2015
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Texte du Brossard Éclair

Depuis l'implantation du nouveau programme Capture, Stérilisation, Relâche, Maintien (CSRM) par la Ville de Brossard en 2013, 112 chats errants ont été stérilisés grâce au travail d'une trentaine de bénévoles.

Les félins sont capturés, surtout dans les secteurs A et M. Pour les aider dans cette tâche, la Ville prête des cages aux bénévoles. Les chats sont ensuite amenés chez le vétérinaire, où on leur fait un examen général et les stérilise, aux frais de la Ville. Le vétérinaire leur fait de plus une marque pour les identifier comme un chat de colonie.

«C'est ensuite le bénévole qui renvoie le chat dans son milieu et s'occupe du maintien. Il en devient le gardien et lui fournit l'eau et la nourriture», indique le directeur des communications de la Ville, Alain Gauthier.

Jusqu'à maintenant, ce programme a coûté 8100$ à la Ville, un montant moins important que les 16 900$ qu'il en aurait coûté pour euthanasier les animaux.

Lors de l'annonce du nouveau programme en mars 2013, la Ville avait également modifié son règlement relatif au contrôle des animaux. Ainsi, tout chat qui sort à l'extérieur doit être stérilisé et posséder une médaille de la Ville ou une micropuce.

Une surpopulation mieux contrôlée?

Au Refuge AMR de Saint-Constant, qui regroupe plus de 25 villes, les chats provenant de Brossard sont les moins nombreux.

«On dirait que la surpopulation est mieux contrôlée. Le programme de stérilisation de la Ville doit faire son effet. C'est super ce qu'ils font», estime la directrice des opérations, Christina Williamson.

Mme Williamson se réjouit que le taux d'euthanasie du refuge ait diminué, notamment grâce  à son programme de familles d'accueil.

«Ce sont une centaine de chats qui ont été transférés depuis octobre», relate-t-elle.

Le refuge ne se rend pas sur le terrain pour venir en aide aux colonies; c'est un travail auquel se dévouent plutôt les rescues, ces citoyens qui, bénévolement, prennent soin des colonies de chats. Le refuge tente néanmoins de venir en aide à ces amoureux des félins en leur offrant des stérilisations gratuites.

Le printemps n'est pas le moment le plus achalandé de l'année au Refuge AMR. C'est plutôt en pleine saison estivale que les abandons d'animaux tiennent le plus occupée l'équipe d'intervenants.

«Le téléphone sonne alors chaque minute, rapporte Mme Williamson. Le beau temps apporte la misère chez les chats.»