Vélophobie à Longueuil

Le Courrier du Sud écrivait le 11 mai, sur son site web, que selon ce que rapporte TVA Nouvelles, «les cyclistes qui seront interceptés sur le territoire de l'agglomération de Longueuil seront invités par les policiers à suivre une séance d'information sur les règles de sécurité routière. Leur contravention serait ensuite annulée». Pardon?! C’est sérieux ça?! Y aura-t-il du café et des beignes aussi?

La nouvelle précise que la mesure se s’appliquerait pas aux piétons, ni aux automobilistes.

C’est quoi cette discrimination? La police de Longueuil ferait donc du "profilage pédale", de la vélophobie envers un groupe distinct?

Ceux qui se rendraient à une séance d’information verraient leur contravention annulée.

Misère! Il y a aussi des zouaves qui roulent dangereusement, des piétons qui traversent en innocent, des planchistes… Pourquoi inciter seulement les cyclistes à être plus prudents?

Le porte-parole du SPAL, Daniel Côté, explique que «la plupart des accidents avec blessés impliquant un cycliste sont causés par une infraction de ce dernier au code de la route. Ça fait plusieurs années qu’on sensibilise les automobilistes. Il est temps de le faire aussi pour les cyclistes». Ah oui?!

C’est parce que la plupart des accidents avec blessés impliquant une auto sont aussi causés par une infraction au code de la route. Pourquoi on "gosserait" seulement le cycliste qui, omettant de faire son feu rouge, ferait disparaître sa contravention en allant à une séance et non l’automobiliste pour la même omission, sur le même coin de rue, le même feu rouge? C’est le budget pour les beignes qui en souffrirait ou le budget de la Ville? Je pose la question, vous y songerez en route.

En bref

:Parlant de beigne ou de se faire prendre; pour «le Canada respectera le protocole contre la torture des Nations unies». Dans ce cas, entendre Stéphane Dion nous prendre pour des tarés quand il justifie imbécilement la vente des 900 blindés à l’Arabie saoudite, ça me torture; j'peux-tu faire une plainte aux Nations Unies?

Ce Stéphane justifierait de vendre des armes de chasse à condition que l'acheteur ne s'en serve pas pour tirer des animaux…

Et il paraît qu’au Québec, la moitié des prisons débordent. Ma solution? On en met dans la moitié qui ne déborde pas; c'est simple, non?

Ciao!