Chroniques
Opinion

Vers l’auto électrique

le mardi 17 avril 2018
Modifié à 6 h 59 min le 17 avril 2018

TRANSPORT. De plus en plus de consommateurs envisagent l’achat d’une voiture électrique, même si plusieurs entretiennent encore des réserves quant à leurs performances. Il y a encore des mythes à déboulonner à cet égard. Récemment, j’ai eu l’occasion de faire l’essai de deux de ces véhicules lors d’une journée organisée à Vaudreuil-Dorion par l’Association des véhicules électriques du Québec, qui regroupe des propriétaires de VE. Depuis, je songe sérieusement à opter pour cette solution, à l’instar des 19 424 propriétaires de véhicules comptabilisés au Québec en date du 30 septembre dernier. Côté performances, la vingtaine de modèles disponibles au Québec répondent aux besoins des automobilistes, particulièrement pour les déplacements en milieu urbain ou péri-urbain. Un des modèles que nous avons testés, la Hyundai Ioniq, possède une autonomie de 200 km, suffisant pour le 60 km que je parcours quotidiennement pour me rendre au travail. Le premier élément que j’ai ressenti, c’est l’absence du bruit de moteur, c’est étonnant de rouler en voiture comme sur un coussin d’air. J’ai aussi été étonné par la qualité de l’accélération du véhicule, qui n’a rien à envier à tout autre véhicule à moteur. Le tableau de bord est également futuriste, avec des données sur les options de recharge, l’usage d’énergie, etc. Le seul facteur qui risque d’en repousser plusieurs, c’est le prix du véhicule. Le modèle le plus vendu, la Chevrolet Volt hybride (80 kilomètres en mode tout électrique) est offert à partir d’environ 38 000 $. La Hyundai Ioniq entièrement électrique à partir de 35 000 $. Là-dessus, il faut tenir compte de la subvention du gouvernement du Québec qui peut atteindre 8000 $, de même que l’économie d’essence, qui peut atteindre environ 2500 $ par année, selon le véhicule, soit 12 500 $ sur 5 ans. Sans oublier le coût d’installation d’une borne électrique à sa résidence, pour laquelle le gouvernement offre une aide maximale de 600 $. Tout compte fait, ça semble un effort intéressant pour limiter son empreinte écologique Il reste juste à espérer qu’en cette prochaine année électorale, le gouvernement Couillard rehausse son programme, alors là, on risque d’être en affaires. N.B. Le site web www.aveq.ca contient une foule d’informations sur le sujet susceptibles pouvant aider à se faire une idée.  (Texte de Mario Pitre)