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Vers une norme en matière d’éclairage extérieur

le mercredi 12 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 12 août 2015
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Un comité du Bureau de normalisation du Québec (BNQ) se penche depuis maintenant un an sur la création d'une norme permettant d’identifier ce qui est une bonne ou moins bonne pratique en matière d’éclairage extérieur. Un projet de norme sera présenté à l'automne 2015, dans le cadre de consultations publiques.

Une norme n’est pas un règlement; il s’agit de ce à quoi les entreprises et municipalités peuvent se référer dans le cadre d’un règlement.

«Les normes sont des documents techniques élaborés de façon consensuelle, suivant les règles et procédures établies par le Conseil canadien des normes, lesquelles sont alignées sur celles préconisées par l’Organisation internationales de normalisation (ISO)», explique le normalisateur du BNQ, Daniel Langlais.

Le comité en charge de la création de la norme en matière d’éclairage extérieur est constitué de membres de l’industrie, d’experts, d’entités gouvernementales et d’utilisateurs. Il étudie notamment les impacts réels de la pollution lumineuse et présentera le projet de norme lors de consultations publiques, en octobre, à travers le Québec et peut-être même le Canada. Le projet sera alors disponible sur le site web du BNQ.

«Il y a beaucoup d’interprétations sur ce qui est nécessaire comme éclairage, tant au niveau de la sécurité, du confort, etc.», signifie M. Langlais.

Ainsi, une fois la norme définie, les municipalités et les entreprises auront le choix de l’appliquer ou non. «Le but de la norme est d’être la plus applicable possible, peu importe les moyens de la municipalité», indique M. Langlais.

La demande de l’élaboration d’une norme consensuelle provient de l’International Dark-Sky Association – Québec (IDA Québec), à laquelle se sont jointes d’autres organisations luttant dans ce domaine.

«Depuis plusieurs années, des organismes se penchent sur la question de la pollution lumineuse. L’IDA Québec fait un travail de sensibilisation. Souvent, on éclaire par habitude, non pas par besoin. Avec les lumières DEL, qui ne sont pas chères énergétiquement, on se dit "pourquoi s’en priver, mettons-en!"», relève M. Langlais.