Actualités
post-format-video

VIDÉO – La CETAM déploie de nouveaux appareils automasseurs

le vendredi 28 août 2020
Modifié à 13 h 38 min le 24 août 2020
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) a déployé de nouveaux systèmes de massage cardiaque automatisé de type Lucas sur le territoire qu’elle couvre, «une révolution dans le milieu préhospitalier», annonce-t-elle. Selon la CETAM, l’appareil Lucas change la façon d’effectuer une réanimation et augmente les chances de retour de pouls significativement. «Le choix d’intégrer ce type d’appareil à notre Coopérative s’est avéré surtout concluant, car il garantissait la sécurité de nos paramédics. Pratiquer un massage cardiaque sur un patient lors d’un transport à grande vitesse est effectivement à haut risque pour le paramédic et nuit à l’efficacité dudit massage», ajoute Martin Benoit, directeur général de la CETAM. Le taux de satisfaction des paramédics qui ont pu utiliser le nouvel appareil est encourageant, laisse savoir la Coopérative. «Ils se sentent en sécurité et sont rassurés de savoir que leur patient bénéficie d’un massage cardiaque efficace et ininterrompu», précise-t-elle.
(La vidéo a été tournée avant la COVID-19. Gracieuseté – CETAM) Milieu hospitalier Le déploiement des quatre appareils d’une valeur de 18 000$ chacun s’effectue en collaboration avec la direction médicale régionale. Les automasseurs Lucas sont exclusifs dans la région du grand Montréal et de la Montérégie. Son introduction a impliqué une revue de littérature, des essais en laboratoire ainsi qu’un projet de recherche avec le département de médecine de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et le chercheur Stéphane Delisle et son équipe. «Rien n’a été laissé au hasard, souligne la CETAM. Tout ce processus nous a permis d’établir des liens durables avec la communauté médicale.» L’hôpital Charles-Lemoyne à Longueuil a également décidé d’acquérir des appareils Lucas. La CETAM a partagé son expertise en la matière. Elle a notamment participé à une vidéo de formation dédiée au personnel de la salle de choc. «L’expérience a été tellement concluante que d’autres sont à prévoir», dit la CETAM.