Actualités
Communauté

Trop de femmes travaillent encore « pour des pinottes »

le vendredi 16 octobre 2020
Modifié à 15 h 35 min le 16 octobre 2020

Voulant sensibiliser la population à la pauvreté vécue majoritairement par les femmes, la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM) lançait son «Opération pinottes» le 16 octobre. Les représentantes de la Table se sont ainsi présentées aux bureaux des différents élus fédéraux et provinciaux de la région pour leur remettre un pot de «pinottes», symbolisant le fait que 25 ans après la première Marche nationale des femmes, encore trop d'entre elles «travaillent pour des pinottes». [caption id="attachment_101491" align="alignright" width="444"] Le député de Longueuil-Saint-Hubert Denis Trudel a reçu son pot de «pinottes» en mains propres. (Photo : Gracieuseté)[/caption] «Que ce soit par les emplois faiblement rémunérés, le travail invisible, la charge colossale qu’implique la conciliation famille-travail-études… toutes ces réalités que portent majoritairement les femmes représentent une valeur inestimable pour notre société et ne permettent aucunement aux femmes d’être rémunérées à la hauteur du travail qu’elles réalisent», souligne la Table par voie de communiqué. Afin d’illustrer son «Opération pinottes», la Table fera par ailleurs circuler un visuel à partager pour sensibiliser la population. Chaque citoyen est invité à modifier sa photo de profil sur les réseaux sociaux avec le mot-clic #OperationPinottes, de même qu’à partager son témoignage. Rappelons qu'une grande marche nationale devait se tenir le 17 octobre, afin de souligner le 25e anniversaire de la première Marche «du pain et des roses». L'événement a cependant dû être annulé en raison de la pandémie. (G.M.) Les revendications de la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie

  • Rehausser le salaire minimum à 15$ de l’heure.
  • Offrir plus de 10 journées de congés payés pour cause de maladie ou de responsabilités familiales.
  • Augmenter les prestations de l’aide de dernier recours.
  • Construire des unités de logement social.
  • Établir un revenu minimum garanti à toutes les femmes.