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4e candidat: Nicolas Dionne lorgne un rêve de jeunesse

le lundi 11 juillet 2016
Modifié à 0 h 00 min le 11 juillet 2016

POLITIQUE. L'intérêt pour succéder à Bernard Drainville à titre de député dans Marie-Victorin est grand. Nicolas Dionne devient le quatrième candidat à confirmer qu'il briguera l'investiture du Parti québécois, alors que l'élection partielle ne devrait pas avoir lieu avant encore quelques mois.

Nicolas Dionne, 41 ans, travaille à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) depuis huit ans, agissant à titre de négociateur avec le Conseil du trésor depuis deux ans. Il a auparavant été copropriétaire du café-terrasse 1957, sur la rue Saint-Charles, et s'est impliqué au sein de l'Association des gens d'affaires de Longueuil. Il a également occupé diverses fonctions de gestion dans le réseau des commissions scolaires.

Père d'une famille reconstituée de cinq enfants, il estime que les négociations qu'il a menées au nom de la FAE auprès du gouvernement l'ont mûrement préparé à faire le saut en politique active.

«Au cours des deux dernières années, j'ai vraiment pu saisir comment fonctionnent l'appareil gouvernemental et le Conseil du trésor, croit Nicolas Dionne. C'est un rêve de jeunesse pour moi de siéger à l'Assemblée nationale et je m'étais dit que je tenterais ma chance dans les dix prochaines années. Le départ de Bernard Drainville a un peu précipité le tout.»

Local, comme les autres

Nicolas Dionne se démarque des autres candidats, venant en quelque sorte de l'extérieur de l'arène politique. Catherine Fournier, Philippe Cloutier et Sophie Stanké ont tous une expérience politique avec le Bloc Québécois, alors que Mme Stanké a également déjà été candidate au PQ.

«Je ne crois pas venir de l'extérieur, au contraire, assure-t-il, disant cependant comprendre le vase communiquant que forment le Bloc et le PQ. J'ai toujours vécu à Longueuil, dans Taillon et Marie-Victorin. J'ai commencé à plus m'impliquer au sein du PQ de Taillon dans les derniers mois. Selon moi, je présente les meilleures qualités: je connais les problématiques locales, les enjeux sociaux, le milieu d'affaires ainsi que l'appareil gouvernemental.»

M. Dionne n'aborde pas pour autant la campagne à l'investiture comme une bataille à quatre.

«J'ai beaucoup de respect pour les autres candidats, a-t-il affirmé. Ce ne sont pas eux mes adversaires; ce sont les libéraux.»

Le candidat espère poursuivre l'œuvre de Bernard Drainville au sein du milieu communautaire et entend lutter contre le décrochage scolaire.