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AéroSalon 2024 : un envol vers l’aviation

le vendredi 31 mai 2024
Modifié à 20 h 08 min le 31 mai 2024
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Avions de chasse, jets privés, hélicoptères et autres modèles étaient exposés près de la piste d’atterrissage de l’Aéroport Saint-Hubert dans le cadre d’une journée ouverte aux médias pour visiter l’AéroSalon 2024, le 31 mai.

Les amateurs de l’aviation seront époustouflés devant la variété de modèles présentés les 1er et 2 juin, au campus de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA), l’organisateur de l’événement.  

«Le fait de revenir ici, ça me fait voir des avions que j’ai déjà pilotés et je vois plein d’autres modèles, s’exclame le commandant Robert Piché, porte-parole de l’événement. [Le monde de l’aviation] c’est un milieu un petit peu fermé. De plus en plus, les gens prennent l’avion et ne savent pas trop comment ça fonctionne, donc le festival de l’Aérosalon ce weekend, ça leur permet de poser des questions aux pilotes et de savoir comment ça fonctionne les avions.»

Quelques milliers de visiteurs sont attendus sur le tarmac de l’aéroport pour voir les gros engins volants, mais aussi pour parler aux différents intervenants du milieu de l’aviation.

«Quand les gens vont arriver, ils vont passer à travers l’ÉNA et voir les exposants en rentrant, soutient M. Piché. Les gens ne pensent pas que nous avons une école de cette qualité pour tous les métiers connexes. Donc ce weekend, ils vont pouvoir en apprendre plus sur eux.»

Un avion médical. (Photo: Le Courrier du Sud - Vicky Girard)

Pirouettes aériennes

Les participants auront l’occasion d’assister à des spectacles aériens, entre autres celui des Snowbirds de l’aviation royale canadienne avec leurs avions CT-114 Tutor. Ces aviateurs qui représentent les forces canadiennes depuis 54 ans font des tournées à travers le Canada et les États-Unis.

«Faire voler l’avion, c’est incroyable, a indiqué le pilote Rich MacDougall. Chaque modèle d’avion que tu pilotes a quelque chose de spécial.»

Celui qui est originaire du Nouveau-Brunswick note qu’il y a plusieurs détails à considérer lorsqu’on fait son envol. Avant tout départ, les pilotes font une brève réunion d’information entre eux afin d’assurer la coordination de leurs mouvements et de s’informer sur les conditions de vol, notamment sur le plan de la météo.

«Pour le décollage, nous allons toujours le faire dans le vent, pour avoir une petite piste, mais pour les manœuvres, les vents sont utilisés entre autres pour les mouvements croisés et solos», explique-t-il.

Il est également important que le canal de communication entre les techniciens soit optimal.

«Nous avons beaucoup de communications à suivre pour bien préparer l’avion, explique Francis Hamel, technicien en aviation. On suit toutes nos procédures et on a beaucoup d’inspections par après pour s’assurer que tout soit en ordre. Si jamais le pilote a eu des petits problèmes en volant, il nous tient au courant.»

Celui qui est natif de la ville de Québec vit depuis cinq ans en Saskatchewan, près de Moose Jaw, sur la base d’entraînement des pilotes. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’a été créée l’unité des Snowbirds dans les années 60 et est devenue un escadron officiel dans les années 70. .

«Les conditions là-bas sont parfaites, les terrains sont plats, le ciel est toujours bleu, il fait toujours beau. Les hivers sont quand même rudes, mais il n’y a pas beaucoup de neige, soutient-il. Dans les années 40, ils ont construit une base là-bas pour entraîner beaucoup de pilotes pour la Seconde Guerre mondiale et c’est toujours resté une place d’entraînement pour les nouveaux.»

Un avion Bombardier Challenger 601. (Photo: Le Courrier du Sud - Guillaume Gervais)