Année 2025-2026: au moins 38 M$ à couper au CSS Marie-Victorin

Au CSS Marie-Victorin, l'effort pour atteindre l’équilibre budgétaire se chiffre à un peu plus de 20,4 M$. (Photo: Le Courrier du Sud - archives)
L’ensemble du réseau de l’éducation de la province s’est vu imposer des restrictions de l’ordre de 570 M$ pour l’année 2025-2026, selon des règles budgétaires transmises par le ministère de l’Éducation le 12 juin. Au Centre de services scolaire Marie-Victorin, les coupes dépassent les 38 M$.
Son effort pour atteindre l’équilibre budgétaire se chiffre à un peu plus de 20,4 M$.
«À cela s’ajoute une compression de 18 015 921 $ en ce qui concerne l’optimisation des effectifs, explique Geneviève Cormier, aux relations médias. Évidemment, le CSS Marie-Victorin mettra tout en œuvre pour minimiser les impacts sur les services aux élèves.»
Il faut aussi tenir compte de la non-indexation du financement des autres coûts du CSS comme l’entretien ménager et le déneigement. Leur impact n’a pas encore été évalué.
De plus, les cibles d’investissement pour le maintien du parc immobilier sont d’un peu plus de 37,4 M$.
Des Grandes-Seigneuries
Au Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS), les impacts des restrictions budgétaires s’élèvent à 16 M$ sur un budget de 470 M$. Certaines précisions sont encore attendues.
«Comme pour l’ensemble des centres de services scolaires du Québec, d’importants défis sont à prévoir à ce chapitre, notamment un ralentissement du rythme d’embauche», souligne Hélène Dumais, directrice adjointe du service des communications.
Les hausses de coûts incontournables comme l’énergie, l’entretien et les fournitures devront donc être absorbées par le centre de services scolaire.
«Des compressions seront nécessaires dans plusieurs autres postes budgétaires afin de répondre aux exigences gouvernementales», mentionne-t-elle, alors que les cibles d’investissement doivent être maintenues.
«Une analyse rigoureuse de nos activités est en cours afin de limiter au maximum les impacts sur les services aux élèves, assure-t-elle. Aucune option ne sera écartée, mais toutes les décisions seront guidées par notre mission éducative, car la réussite de chaque élève demeure notre priorité.»
Plus de 80 % du budget est consacré à la masse salariale. Les frais de gestion en représentent moins de 4,9 %, «parmi les plus bas de la fonction publique», soulève Mme Dumais.
Des Patriotes
Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) évalue quant à lui l’impact des restrictions demandées à 30 M$.
Le CSS évalue «toutes les options» afin de présenter un budget équilibré. Les directions des établissements, des services et des différentes instances syndicales se rencontreront.
«Il n'est actuellement pas possible pour le moment de se prononcer sur les répercussions, indique Marie-Pierre Laflamme, coordonnatrice aux communications, qui confirme néanmoins qu’il «est certain qu’il y aura des impacts.»
«Nous ferons tout en notre pouvoir pour atténuer l'impact sur les services directs aux élèves», ajoute-t-elle.