Actualités

Année 2025-2026: au moins 38 M$ à couper au CSS Marie-Victorin 

le vendredi 20 juin 2025
Modifié à 14 h 05 min le 20 juin 2025
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Au CSS Marie-Victorin, l'effort pour atteindre l’équilibre budgétaire se chiffre à un peu plus de 20,4 M$. (Photo: Le Courrier du Sud - archives)

L’ensemble du réseau de l’éducation de la province s’est vu imposer des restrictions de l’ordre de 570 M$ pour l’année 2025-2026, selon des règles budgétaires transmises par le ministère de l’Éducation le 12 juin. Au Centre de services scolaire Marie-Victorin, les coupes dépassent les 38 M$.

Son effort pour atteindre l’équilibre budgétaire se chiffre à un peu plus de 20,4 M$. 

«À cela s’ajoute une compression de 18 015 921 $ en ce qui concerne l’optimisation des effectifs, explique Geneviève Cormier, aux relations médias. Évidemment, le CSS Marie-Victorin mettra tout en œuvre pour minimiser les impacts sur les services aux élèves.»

Il faut aussi tenir compte de la non-indexation du financement des autres coûts du CSS  comme l’entretien ménager et le déneigement. Leur impact n’a pas encore été évalué.

 De plus, les cibles d’investissement pour le maintien du parc immobilier sont d’un peu plus de 37,4 M$. 

« Inacceptable »

Le président du Syndicat de Champlain Jean-François Guilbault a fait parvenir une lettre aux députés de la Montérégie dénonçant les «effets désastreux de cette décision pour les élèves, leur famille et pour le personnel de l’éducation».

Il y interpelle les élus, leur demandant de faire pression sur le gouvernement afin qu’il revienne sur sa décision. 

«On parle des deux côtés de la bouche et c’est profondément inquiétant, s’insurge-t-il. On ne peut pas valoriser l’éducation d’un côté et la fragiliser en coupant 1 milliard de l’autre.» 

Dans la lettre, il évoque les «conséquences majeures et durables» que pourraient avoir les coupes pour les élèves et les travailleurs du milieu de l’éducation.

«Je serai le premier à l’admettre : du côté patronal comme du côté syndical, il y a toujours place à l’amélioration. Aucune organisation n’est parfaite. Mais pour que cette amélioration soit possible, il faut qu’on puisse se parler avec respect. Il faut de l’écoute et de la bonne foi», clame aux élus M. Guilbault.

 

Dernières nouvelles