Culture

Axel Robin derrière la caméra

le dimanche 14 février 2016
Modifié à 0 h 00 min le 14 février 2016
Par Pascal Villeneuve

pascal_villeneuve@gravitemedia.com

Auteur à seulement 16 ans d'un recueil de poésie fort prometteur, le jeune Axel Robin récidive en transposant cette fois son univers poétique à l'écran. En réalisant La rose des maux, l’Hubertin montre une fois de plus ses dons naturels pour la mise en image, qu'elle soit écrite ou filmée.

Présenté en première à la bibliothèque Raymond-Lévesque l’automne dernier, le film d'Axel met en vedette ses amis Félix-Antoine Pelletier, Bianca Blizzard, Gabriel Lacoste, Frédérique Pelletier et Roxane Robert.

C'est sur un coup de tête qu'Axel a mis en branle cet audacieux projet, qui devait n’être au début qu'un simple court métrage. Emporté par son inspiration, le jeune réalisateur s'est pris au jeu et a réalisé un film d'une heure. Et c'est avec un simple iPhone qu'il a tourné ses scènes.

«On m'a dit de procéder ainsi. Au lieu de dépenser pour un appareil coûteux, le marchand m'a proposé plutôt d'acquérir un micro», explique Axel.

Tout au long du film, le fantôme de Baudelaire a plané au dessus de la production. «Je me suis inspiré des Fleurs du mal de Baudelaire. C'est une oeuvre que j'aime beaucoup et que j'ai découverte pendant le tournage», dit-il.

Et le résultat est concluant. Professionnel jusqu'au bout des ongles, notre cinéaste en herbe démontre un savoir-faire et une maîtrise qui laisse prévoir l'émergence d'un talent novateur sur la planète cinéma.