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Bientôt de nouveaux aménagements pour sécuriser le secteur du parc Jardin de Médicis

le dimanche 18 avril 2021
Modifié à 9 h 38 min le 19 avril 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Après près de trois ans de démarches de la part des parents et enfants du quartier, la Ville de Longueuil mettra prochainement en place de nouvelles mesures pour assurer la sécurité à proximité du parc Jardin de Médicis. Situé dans un quartier résidentiel paisible de l’arr. du Vieux-Longueuil, le petit parc Jardin de Médicis se trouve dans une courbe de la rue Asselin. Rencontré par Le Courrier du Sud en août 2020, Stéphane Meikle racontait que la limite de vitesse de 30 km/h – qui ne s’applique que devant le parc, la rue passant à 40 km/h à quelques mètres de chaque côté – y est rarement respectée par les automobilistes. Idem pour l’arrêt obligatoire à la hauteur de la traverse piétonne reliant deux portions d’un sentier pédestre et cyclable et permettant d’accéder au parc. https://www.dailymotion.com/video/x7vkroa Traverse lumineuse et interdiction de stationnement Afin de remédier à la situation, la Ville prévoit d’abord de retirer le panneau d’arrêt obligatoire, qui est non réglementaire, pour le remplacer par une traverse piétonne jaune. «Avec une telle traverse, quand quelqu’un met un pied sur la ligne, l’automobiliste doit s’arrêter», rappelle le conseiller municipal Éric Bouchard, membre de la Commission du transport actif et de la circulation, qui a piloté le dossier. Une balise flexible au centre de la rue ainsi qu’un panneau lumineux clignotant avertiront les automobilistes de la présence du passage pour piétons. La balise rappellera également la limite de visite de 30 km/h.

«C’est le nec plus ultra de la sécurité.»  

– Éric Bouchard

Pour améliorer la visibilité à l’approche de la traverse, le stationnement sera également interdit, des deux côtés de la rue Asselin, sur une distance de 25 mètres, alors que le ministère des Transports le recommande pour 5 mètres. Les mesures, qui nécessitent l’approbation du comité exécutif de la Ville, devraient être mises en place au cours des prochains mois. Les résidents satisfaits «C’est exactement tout ce qu’on demandait depuis le début, se réjouit Stéphane Meikle. On est super contents parce que les enfants qui vont traverser vont voir et être vus.» Ce dernier tient à souligner l’implication d’Éric Bouchard dans le dossier, qui a mené à ce dénouement heureux. [caption id="attachment_111204" align="alignright" width="515"] Alexandre, Adèle (happée par un cycliste en août 2020), Lucas, Antoine et David sont bien contents des mesures qui assureront enfin leur sécurité aux abords du parc. (Photo : Gracieuseté)
[/caption] «Les citoyens de la rue Asselin remercient M. Bouchard pour son efficacité dans le dossier.» «Le travail de l’élu, qui est la courroie de transmission entre l’administration et les citoyens, et vice versa, est de déterminer, dans un cas comme celui-ci, s’il y a matière à intervenir, soutient Éric Bouchard. Quand j’ai rencontré M. Meikle, en août 2020, j’ai rapidement compris qu’il fallait agir.» Longues démarches Les premières requêtes de Stéphane Meikle et des citoyens de la rue Asselin remontent pourtant à juin 2018. À ce moment-là, leurs demandes, présentées par le conseiller du secteur Benoît L’Écuyer, avaient été rejetées par la Commission de circulation. En entrevue au Courrier du Sud, M. L’Écuyer souligne d’ailleurs d’entrée de jeu le fait que les mesures adoptées aujourd’hui sont exactement celles qu’il réclamait en 2018. «Ç’a pris un accident [une piétonne de 6 ans happée par un cycliste en août 2020] pour que tout d’un coup, ce que j’avais demandé et qui avait été refusé soit maintenant conforme», lance-t-il. Il note entre autres que le bollard au centre de la rue avait été refusé en 2018 parce que la largeur de rue n’était pas suffisante. «En bout de ligne, ce sont les gens qui ont payé pour ce délai», déplore l’élu, qui tient à remercier les citoyens qui se sont impliqués dans le dossier. «Je suis arrivé à la Commission après la première décision, alors je ne saurais dire pourquoi les demandes avaient été refusées, affirme quant à lui Éric Bouchard. Mais depuis que j’ai pris le dossier, en août 2020, je considère que ç’a été assez rapide.»