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Brossard ajustera le nouvel éclairage sur la rue Baillargeon

le mardi 17 août 2021
Modifié à 11 h 09 min le 17 août 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Les nouveaux lampadaires de la rue Baillargeon ont été installés en mars dernier. (Photo : Le Courrier du Sud – Geneviève Michaud)

Après cinq mois de tentatives pour que la Ville de Brossard ajuste le nouvel éclairage installé sur sa rue, c’est avec grande surprise que Claude Lavoie a reçu l’appel de la mairesse Doreen Assaad, le 15 juillet. Verdict : des déflecteurs seront bientôt installés et les poteaux, redressés.

Lors des travaux de réfection effectués en mars 2021 sur la rue Baillargeon, entre le boul. Lapinière et Grande-Allée, la Ville de Brossard et Hydro-Québec ont remplacé les lampadaires avec ampoules au sodium jaune par des lampadaires avec ampoules à diode électroluminescente (DEL) blanches.

Bien que les devis indiquent que ce nouveau type d’éclairage réduit la luminosité vers les façades des maisons, les résidents de la rue Baillargeon ont plutôt constaté l’effet contraire.

«L'éclairage pénètre directement dans nos maisons. Nos parures de fenêtre n'arrivent plus à le bloquer. J'ai dorénavant le luminaire directement sur mon oreiller, déplore le résident Claude Lavoie. Nous ne pouvons même plus jouir de notre perron avant, car il est éclairé comme un plateau cinématographique. Et nous ne pouvons plus ouvrir nos fenêtres le soir venu, car l'éclairage traverse la moitié de la maison.»

Plainte et multiples relances

Rapidement, Claude Lavoie et près d’une dizaine d’autres résidents de la rue Baillargeon ont porté plainte à la Ville pour que la situation soit corrigée.

«De l'avis même de l'ingénieur du projet, l'éclairage était déficient et il fallait y apporter des modifications», soutient le citoyen.

Or, malgré plusieurs relances par écrit et par téléphone auprès de Services Brossard, de la Direction du génie et de l’ingénieur du projet, de même que des tentatives auprès du conseiller municipal, rien n’avait bougé dans le dossier au début du mois de juillet.

C’est finalement un énième courriel envoyé à la Direction du génie et en copie conforme à la mairesse Doreen Assaad le 14 juillet qui aura porté fruit.

«À notre plus grande surprise, le lendemain, nous recevions un appel téléphonique directement de Mme Assaad pour nous demander de plus amples informations et nous assurer qu’elle allait personnellement s’occuper de notre dossier», explique Claude Lavoie.

«Si la mairesse traite tous ses dossiers comme elle a traité le nôtre, je n’ai que de l’admiration pour elle.»

– Claude Lavoie, citoyen de Brossard

Deux autres appels ont suivi au cours des trois jours suivants, afin d’informer le citoyen des démarches entreprises et des solutions envisagées.

«Elle aura réussi en trois jours à faire ce que la Direction du génie n’a pas réussi à faire en plus de cinq mois, s’exclame le citoyen. Je suis vraiment très impressionné par l’efficacité de notre mairesse.»

Évaluations et correctifs

Avant de déterminer les correctifs à apporter, la Ville a procédé à l’évaluation de la photométrie et la vérification de l’angle des poteaux.

«Dans un premier temps, la Ville a mesuré la photométrie de la rue (mesure du rayonnement lumineux tel qu'il est ressenti par la vision humaine), explique la Direction des communications. Les résultats ont indiqué que le niveau d’éclairage était dans les normes. Les inspections sur le terrain ont permis de conclure que le problème se situe au niveau de l’inclination des poteaux de bois, qui décale l’éclairage vers la maison.»

L’inclination des poteaux sera corrigée. (Photo : Ville de Brossard)

Bell étant propriétaire des poteaux, c’est son département d’ingénierie qui est chargé de redresser les poteaux. L’entreprise indique que le délai habituel pour de tels travaux est de huit à neuf mois.

Comme solution à court terme, le temps que les poteaux soient redressés, la Ville installera des déflecteurs sur certains des luminaires, au plus tard cet automne, afin d’en atténuer l’éclairage.

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