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Cégep Édouard-Montpetit : la vie étudiante a subi elle aussi les contrecoups de la pandémie

le dimanche 07 février 2021
Modifié à 13 h 28 min le 05 février 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

[embed]https://youtu.be/sz7HHkC5Qq4[/embed] Si l’enseignement à distance a compliqué la vie des cégépiens et du personnel enseignant d’Édouard-Montpetit, les activités parascolaires ont elles aussi souffert depuis le début de la pandémie. Mais à force d’ingéniosité et de créativité, les responsables de la vie étudiante du Cégep ont su maintenir bon nombre des cours et activités. La vie étudiante à Édouard-Montpetit, c’est des ateliers socioculturels – cours de céramique, de musique, de photo, etc. –, des organismes étudiants – les associations des différents programmes et les organismes thématiques comme l’Équipe santé ou l’équipe du journal Le Mot Dit –, ainsi que de multiples projets spéciaux – Cégeps en spectacle, Science on tourne, etc. «Grosso modo, on parle de 800 à 900 étudiants par session en temps normal, soutient le conseiller à la vie étudiante André Bouchard. Et c’est sans compter les activités sportives, qui regroupent environ 300 étudiants.» Se retourner de bord [embed]https://youtu.be/nEA06LKuYkg[/embed] Avec l’arrivée de la COVID-19 en mars 2020, toutes les activités parascolaires ont été suspendues, puis annulées pour la fin de la session. «Mais à l’automne, on s’est dit que ce n’était pas vrai qu’on allait tout fermer même si les choses ne reprenaient pas en mode régulier», explique André Bouchard.

«Même si elle a peut-être un peu de plomb dans l’aile, la vie étudiante continue et est bien présente à Édouard-Montpetit!»  

– André Bouchard, conseiller à la vie étudiante

Ainsi, la plupart des ateliers socioculturels ont été transportés sur Zoom. «C’est sûr que l’étudiant qui devait emprunter un instrument de musique au Cégep pour son cours ne peut pas le faire actuellement, mais la plupart des cours sont toujours donnés, de façon individuelle et virtuelle. Aussi, les cours de photo argentique sont devenus des cours de photo numérique, le matériel pour les cours de céramique a été livré chez l’étudiant…», donne-t-il en exemples. Les équipes des Lynx sont quant à elle complètes et les athlètes s’entraînent individuellement à la maison tout en ayant un suivi virtuel avec les entraîneurs. [caption id="attachment_107896" align="alignleft" width="3068"] Prestation filmée l’automne dernier à Édouard-Montpetit pour Cégeps en spectacle (Photo : Gracieuseté)[/caption] Prestations et formations virtuelles Le concours Cégeps en spectacle a lui aussi adopté une approche virtuelle. Les participants ont été convoqués un à la fois pour une prestation filmée, qui a ensuite été visionnée par les juges. Et Édouard-Montpetit ayant été sélectionné pour recevoir le Festival intercollégial de théâtre cette année, l’événement se transportera lui aussi en ligne. «On va se concentrer surtout sur l’aspect formation, souligne André Bouchard. Et ce qui est bien c’est qu’avec la pandémie, beaucoup de comédiens et de metteurs en scène sont disponibles alors, on aura une bonne brochette de formateurs de talent!» Aux dires du conseiller à la vie étudiante, certaines activités n’ont même subi aucun impact. «L’équipe de e-Sports a connu une saison normale. Les membres sont tous très bien équipés pour les sports électroniques à la maison et pour eux, à part qu’ils ne se regroupent pas au Cégep lors des compétitions, c’est business as usualAssociations et organismes La situation est cependant plus difficile pour les associations et organismes. «C’est le secteur qui souffre le plus, explique André Bouchard, entre autres parce qu’il dépend d’un endroit pour se rencontrer.» Il n’y a donc à peu près pas d’activités pour ces groupes présentement, même si les membres ont des contacts informels entre eux. «Ce sera un beau défi de redémarrer tout ça une fois que la tempête sera passée, soutient le conseiller. On va travailler de concert avec l’Association étudiante pour que ça se passe bien.» Si André Bouchard a quelques craintes que certains organismes, moins forts et moins structurés, disparaissent en raison de la pandémie, il demeure confiant. «La nature a horreur du vide alors si des organismes ne reviennent pas, d’autres vont naître et prendre leur place», conclut-il.