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Centre communautaire le Trait d’union: mille et une façons de tisser des liens

le mardi 08 octobre 2019
Modifié à 15 h 03 min le 08 octobre 2019
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

L’image du centre communautaire le Trait d’union a été revue et rafraîchie cette année, mais sa mission et le dévouement de son équipe demeurent intacts. Par une diversité d’activités s’adressant tant aux tout-petits qu’aux aînés, l’organisme de Longueuil œuvre au développement et à l’épanouissement des citoyens. «Chaque activité mise de l’avant se veut une opportunité pour améliorer la condition du participant, que ce soit pour acquérir de nouvelles connaissances, développer des aptitudes, renforcer son estime de soi, garder la forme, exprimer sa créativité ou socialiser», décrit le directeur général Luc Gouin, dans le document présentant la programmation automnale. Parmi les éléments qui retiennent l’attention dans cette programmation, on retrouve le volet Culturellement parlant. Définir de succès cette série de spectacles, brunchs et conférences présentés spécialement aux aînés certains dimanches n’est certainement pas exagéré. Plus de la moitié de sa programmation d’automne, dont des prestations de Diane Tell ou de l’harmoniciste Guy Bélanger, affiche déjà complet. Une diversité d’activités physiques sont offertes aux adultes et aînés, passant d’une variété de cours de yoga à l’aérobie. Séance de jeux de société, soirées dansantes et clubs de lectures ponctuent également la programmation. Une variété de formations du monde informatique – tablette, traitement de photos, Facebook, etc. – s’est par ailleurs ajoutée au fil des ans. Les personnes souhaitant s’initier ou perfectionner une seconde langue peuvent également s’inscrire à des cours d’anglais, d’espagnol ou d’italien. Des cours d’arts – guitare, peinture à l’acrylique, théâtre, etc. – bonifient l’offre. La jeunesse Organisme à vocation multigénérationnelle, le Trait d’union invite les jeunes à bouger et à s’initier aux arts grâce à des camps de jours en période estivale et des cours d’arts plastiques, de hip-hop ou encore de théâtre. Par ailleurs, l’organisme de la rue Mousseau chapeaute le Festival du court-métrage jeunesse de Longueuil, qui signera sa 12e édition en 2020. Il offre aussi la Vidéoclique, qui donne accès à de l’accompagnement et de l’équipement à des jeunes de 12 à 17 ans tentés d’expérimenter la création cinématographique. Les parcs aux petits soins Depuis août 2018, la Ville de Longueuil a confié la gestion et l’entretien des infrastructures et espaces verts des parcs Michel-Chartrand et de la Cité au Trait d’union. En un an, cela aura exigé plus de 31 400 heures de la part des employés du centre communautaire. Une augmentation des interventions d’entretien en lien avec les variations climatiques ainsi que les nombreux événements aux parcs – notamment la tenue de la Fête nationale au parc Michel-Chartrand – a même entraîné une hausse de nombre d’heures par rapport aux prévisions inscrites au contrat. Un nouveau contrat de cinq ans, de l’ordre de 4,8 M$, a été récemment conclu entre l’organisme et la Ville, qui s’est dite «très satisfaite» des services du Trait d’union dans ses parcs. Voilà une nouvelle corde à l’arc de l’organisme, qui «s’inscrit parfaitement dans les paramètres de l’économie sociale, puisque tous les bénéfices sont réinvestis dans les services à la population, fait valoir le dg Luc Gouin. Ce volet entrepreneurial de l’organisme lui permet d’augmenter son offre de services tout en conjuguant qualité et accessibilité.»