CHSLD: pas d'accusations après des allégations d'agression sexuelle

Il n'y aura finalement aucune accusation déposée contre un employé du CHSLD Saint-Lambert-sur-le-golf. L'an dernier, une dame de 84 ans allégait qu'il l'avait agressée sexuellement.

L'employé, un homme de 60 ans, avait été suspendu l'été dernier, lorsque la famille de l'octagénaire a porté plainte à la police. Il a été arrêté peu après.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a toutefois décidé de ne pas porter d'accusations criminelles.

«Après analyse de l'enquête, il nous est apparu qu'il était impossible de faire la preuve qu'un acte criminel a été commis», explique le porte-parole du DPCP, Me Jean-Pascal Boucher.

Selon TVA Nouvelles, l'homme a pu réintégrer ses fonctions au CHSLD. Il a été compensé pour les dix mois de congé forcé.

Plusieurs problèmes

Le CHSLD Saint-Lambert-sur-le-golf a été la cible de nombreuses critiques ces dernières années. En 2013, deux employées ont été accusées au criminel pour avoir maltraité un patient. L'une d'elles, Immacula Eugène, a fait six autres victimes.

Mme Eugène se serait aussi adonnée au trafic de stupéfiants.

C'est sans parler des nombreuses poursuites civiles dans lesquels les propriétaires du CHSLD, le Groupe Savoie, se sont embourbées. Eddy Savoie a notamment dû payer 310 000$ pour une poursuite bâillon, et un groupe d'employés affiliés à la Fédération interprofessionnelle du Québec lui réclame 120 000$.

Au mois de mai, Le Courrier du Sud dévoilait que M. Savoie poursuit également son ancienne représentante publicitaire, Antoinette «Tony» Langelier.