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Cinq oiseaux moins connus que l’on peut observer à Longueuil

le lundi 27 juin 2022
Modifié à 15 h 05 min le 23 juin 2022
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

On peut observer l'hirondelle rustique au parc de la Cité. (Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

Pour observer des oiseaux sur le territoire de Longueuil, il suffit de regarder dans sa cour. Moineaux, étourneaux, cardinaux, geais bleus et autres font régulièrement des visites chez les résidents.  Mais qu’en est-il des espèces moins communes? Le Courrier du Sud a contacté le Club d’ornithologie de Longueuil, qui propose cinq espèces à découvrir sur le territoire, sous la plume de sa présidente, Louise Falcon.

 

Passerin indigo

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

«Un visiteur inusité et spectaculaire, la couleur bleue n’étant pas fréquente chez les oiseaux, peut être observé au parc Michel-Chartrand. Le Passerin indigo est un passereau de la même famille que le cardinal. Il s’alimente d’insectes, de graines et de baies au sol ou dans les arbustes. Il est généralement très vocal. On peut l’observer près des jardins communautaires au parc Michel-Chartrand.»

 

Épervier de Cooper

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

«Ce fier petit rapace s’alimente principalement d’oiseaux. Il chasse adroitement entre arbres et arbustes en milieu forestier ou semi-ouvert. Il s’est urbanisé dans un passé récent en profitant des mangeoires et des petits boisés qu’on retrouve en ville. Un couple nicheur est installé à demeure au parc Michel-Chartrand depuis plusieurs années. On peut l’observer assez facilement dans la zone semi-ouverte où sont installés les nichoirs à hirondelles et à merlebleus.» 

 

Grive des bois

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

«La Grive des bois est maintenant classée parmi les espèces en péril à cause de la destruction des habitats dans son aire d’hivernage. Elle est difficile à observer puisqu’elle se terre dans le sous-bois des forêts de feuillus, principalement les érablières. Son chant, plus facile à repérer, est l’un des plus beaux que l’on peut entendre au Québec. Tentez votre chance au Boisé du Tremblay à la brunante. Sinon, repérez également le chant descendant de la Grive fauve, magnifique lui aussi.»

«On peut, tout près de chez soi, observer des dizaines, voire une centaine d’espèces d’oiseaux pour peu que l’on visite des habitats diversifiés.»

-Louise Falcon, présidente du club d’ornithologie de Longueuil

 

Grande Aigrette

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

«La Grande Aigrette, majestueux échassier d’un blanc immaculé, est en progression depuis une dizaine d’années dans le Sud du Québec. Comme son cousin, le Grand Héron, elle se nourrit de poissons, de grenouilles et de petits crustacés. Elle est assez facile à observer aux parcs Marie-Victorin et de la Pointe-du-Marigot.»

 

Hirondelle rustique

(Photo : Gracieuseté – Suzanne Labbé)

«L’Hirondelle rustique, autrefois appelée Hirondelle des granges, est en fort déclin, tout comme l’ensemble des insectivores aériens. Elle niche notamment au parc de la Cité qui a aussi, au fil des ans, abrité l’Hirondelle noire, l’Hirondelle bicolore et même l’Hirondelle à front blanc. On la reconnaît à sa queue fourchue et à son plumage bleu foncé, orange et rouge brique.»