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COVID-19

COVID-19: Proanima veut jumeler chats et chiens à des familles d’accueil

le jeudi 26 mars 2020
Modifié à 9 h 57 min le 26 mars 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Au moins jusqu’au 13 avril, il n’est pas possible d’adopter un animal chez Proanima. Le refuge de la Rive-Sud se concentre surtout sur l’un de ses volets de sa mission: trouver le plus possible de familles d’accueil pour héberger les chats et chiens actuellement dans leur installation. Bien que les refuges animaliers soient considérés comme un service essentiel, Proanima veut limiter au strict minimum l’accès du public au refuge, en «bon citoyen corporatif», pour la sécurité de tous. À la suite de l’annonce du gouvernement provincial de fermer les entreprises et commerces jugés non essentiels, Proanima (anciennement les Services animaliers Rive-Sud) a donc interrompu le service d’adoption. Bien que nécessaire, cette décision était quelque peu crève-cœur. «Ça va presque à l’encontre de ce que l’on fait normalement», fait remarquer la directrice générale Anny Kirouac. Chats et chiens ne sont pas abandonnés pour autant. L’équipe de Proanima continue de prendre soin des petites bêtes. «Présentement, c’est un vrai branle-bas de combat. L’équipe est en train de jumeler les familles d’accueil en fonction des besoins des animaux. Les employés font même des heures supplémentaires», partage Mme Kirouac, qui a discuté avec le journal le 24 mars. Car on doit s’assurer d’avoir suffisamment de places pour accueillir les animaux que des citoyens pourraient venir porter au refuge. Mais, là encore, il y a des restrictions. «On accepte seulement les cas urgents, relate Mme Kirouac. Si l’abandon n’est pas urgent, on est obligé de dire aux gens d’attendre et de garder l’animal.» La directrice générale trouve une mince consolation dans toute cette situation: cette crise ne survient pas en pleine saison estivale, où Proanima est toujours très sollicité et accueille beaucoup plus d’animaux abandonnés. Actuellement, toute l’équipe a du pain sur la planche. Des groupes de sauvetage sont aussi sur le terrain. Advenant que la charge de travail diminue, Mme Kirouac ne s’inquiète pas pour les employés. Certains pourraient faire du télétravail ou travailler sur de la formation en ligne.