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Culture : Longueuil s’inquiète de la censure de livres

Il y a 4 heures
Modifié à 17 h 10 min le 16 mai 2025
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

La présidente de la Commission de la culture, des communications et du patrimoine, Affine Lwalalika, a présenté une motion protégeant la liberté intellectuelle des bibliothèques. (Photo: Le Courrier du Sud : archives)

Par la voix d’Affine Lwalalika, présidente de la Commission de la culture, des communications et du patrimoine, le conseil municipal de Longueuil a adopté une motion en faveur de la liberté intellectuelle dans les bibliothèques publiques. Une décision saluée comme un geste fort en faveur de la démocratie et de la diversité culturelle.

Mme Lwalalika (district Parc-de-la-Cité – arr. de Saint-Hubert) a présenté mardi une motion municipale réitérant l’importance de la liberté intellectuelle au sein des bibliothèques publiques de Longueuil. Par cette démarche, la Ville rejoint un mouvement pancanadien préoccupé par la montée des pressions visant à restreindre l’accès à certains documents ou services offerts dans les bibliothèques.

«Depuis quelques années, nous constatons une recrudescence de tentatives de censure, tant au Québec qu'ailleurs au Canada et aux États-Unis. Il est essentiel que nos bibliothèques demeurent des espaces de savoir, de pensée critique et de pluralité des idées», a déclaré Mme Lwalalika devant le conseil.

La motion, proposée à l’origine par l’Association des bibliothèques publiques du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, a déjà été entérinée par plusieurs organismes municipaux, dont la Fédération québécoise des municipalités et l’Union des municipalités.

«Il ne faut pas céder aux demandes de retirer ou de censurer des œuvres pour des motifs idéologiques ou moraux. Le libre accès à l’information est un pilier de toute société démocratique», a-t-elle souligné.