Danielle Lavigne quitte la direction générale de La Mosaïque

COMMUNAUTAIRE. Après avoir travaillé pendant 27 ans au sein de La Mosaïque, organisme communautaire offrant une multitude de services et faisant la promotion de l'action bénévole, la directrice générale Danielle Lavigne a pris sa retraite à la fin de l’année.

«Je pars à la retraite l'esprit en paix, en confiance», affirme celle qui était en poste à la direction générale depuis 16 ans.

Défis quotidiens

L'organisme à but non lucratif a ouvert ses portes en 1985, grâce à l'initiative de Monique Brisson. Danielle Lavigne raconte que la fondatrice avait voulu créer un centre d'action bénévole bâti sur des valeurs d'éthique, de respect, de travail d'équipe et de reconnaissance.

«Ce qui m'a séduite ici, c'est que j'ai trouvé un milieu organisé, structuré, avec une philosophie qui nous permet de réaliser les rêves qu'on peut avoir quand on est jeunes et qu'on rêve d'un monde meilleur», raconte Danielle Lavigne.

Danielle Lavigne a poussé les portes de l'organisation en 1989 et a été stimulée par les défis qui s'offraient quotidiennement à elle.

«Je ne me suis jamais ennuyée, je ne me suis jamais levée un matin en me disant "Oh non, je vais travailler"», affirme la directrice générale, ajoutant tout de même que «le parcours n'a pas toujours été facile».

Des nouveaux locaux en 2003

La Mosaïque est installée dans une ancienne église, dont l'organisme a fait l'acquisition en 2003. «On était dans des locaux très exigus et on voulait des locaux lus appropriés», témoigne Danielle Lavigne, qui raconte que le conseil d’administration a fait plusieurs démarches dans ce sens.

C’est finalement la création d'un programme gouvernemental pour la prévention de l'itinérance qui a fourni une partie du budget nécessaire pour l'achat de nouveaux locaux. Cette allocation, ainsi que les fonds récoltés lors d'une campagne de financement, a permis l'acquisition de l'ancienne église qui abrite désormais La Mosaïque, dans le secteur Le Moyne.

Parmi les modes d’autofinancement de l’organisme, la friperie propose une diversité d’articles à très bas prix. Des vêtements, bien sûr, mais aussi des jeux, des bijoux, des films, de la musique et même des meubles. Lorsque les circonstances le demandent, l’organisme fait aussi don de vêtements à certains citoyens qui n’ont aucun moyen de se vêtir convenablement.

Une grande salle au sous-sol accueille régulièrement des événements comme les repas de l’aide alimentaire, tous les lundis matins. «On a des gens qui vont chercher les denrées. Pendant ce temps, la salle se prépare et quand tout le monde est là, chacun participe à la distribution des repas», explique Danielle Lavigne. Ce service est offert aux personnes qui n’ont aucun moyen de se nourrir et de nourrir leurs familles.