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De nouveaux noms à l’honneur dans les parcs de Longueuil
le vendredi 15 juin 2018
Modifié à 13 h 15 min le 15 juin 2018

Des artistes et personnages historique de Longueuil sont à l’honneur dans les nouvelles désignations de parcs sur le territoire de la ville. Longueuil fait d’ailleurs la part belle aux femmes, notamment avec le parc Catherine-Primot, qui débaptise le parc Saint-Charles, sur la rue Saint-Charles Ouest entre les rues de Châteauguay et Montarville.
Catherine Primot est l’épouse de Charles Le Moyne, qui a été seigneur de la Seigneurie de Longueuil en 1657. Bien que plusieurs honneurs aient été rendus à Charles Le Moyne, aucun odonyme ne porte actuellement le nom de Catherine Primot. Une école primaire a déjà été nommée en son honneur.
Ce changement de nom est une demande la Société d’histoire de Longueuil. La Ville a d’ailleurs entamé un processus d'identification auprès du ministère de la Culture et des Communications afin d’associer les personnages historiques de Charles Le Moyne et de Catherine Primot à Longueuil.
Par ailleurs, trois nouveaux parcs entourant le parcours du Cerf, le long des rues Micheline-Beauchemin, Jean-Paul Lemieux et William-Notman, ont été désignés.
Ainsi, le parc Paul-Berval a été nommé en l’honneur de cet acteur et humoriste, né à Longueuil en 1924.
Le parc Jovette-Bernier honore la mémoire de la première femme à avoir été admise dans une salle de rédaction d’un quotidien québécois. Jovette Bernier, qui a habité Longueuil pendant de nombreuses années, a été journaliste, écrivaine, romancière et poète. Elle est décédée en 1981, à l’âge de 81 ans.
Le parc Pierre-Raza porte le nom de cet artiste peintre né en 1951, qui a créé de nombreuses œuvres inspirées de son enfance, vécue à Longueuil. Au cours de sa carrière, il a participé à des concours nationaux et a remporté de nombreux prix.
À la séance du conseil du 12 juin, la mairesse Sylvie Parent s’est dite heureuse du souci du comité de toponymie de faire connaître des femmes qui ont marqué Longueuil au fil des années. «C’est bon pour notre histoire et pour les femmes sur notre territoire qui ont à cœur de vouloir s’impliquer.» (A.D.)