Deadpool, un drôle de super héros

Avec Deadpool, du réalisateur américain Tim Miller, dont c’est le premier long métrage, on aborde ce monde bien particulier des super héros à travers l’univers des mutants de X-Men, mais avec un humour sarcastique intense et plutôt sympathique.
Drôle à souhait, le nouveau héros masqué qu’est Deadpool nous offre un nouvel angle très autodérisoire du monde fantastique des personnages des bandes dessinées que Marvel a su construire à coup de cases de dessins et de scènes cinématographiques.
L’angle humoristique qu’emprunte le scénario de Rhett Reese et Paul Wernick ne s’adresse pas aux enfants. La plupart des répliques qui font rire sont souvent grivoises, parfois carrément vulgaires et les scènes graphiques sont nombreuses au cours des 1h48 que dure le film.
Wade Wilson (Ryan Reynolds) a mal tourné. Sans trop savoir comment il possède ses aptitudes aux exploits physiques, le jeune homme apprend que le cancer se pose sur sa route et que les prouesses seront bientôt pas mal moins nombreuses dans son travail de percepteur violent.
Surviennent alors des gens mystérieux qui, en échange de son adhésion à un programme d’expériences médicales poussées, lui permettront de vaincre la terrible maladie. Désespéré, Wade acceptera dans l’espoir de retrouver sa copine Vanessa (Morena Baccarin) avec qui il pourra passer le reste de sa «plus longue» existence.
Les interventions ne se déroulent pas tout à fait comme il l’espérait et c’est plus fort, mais complètement défiguré, que Wade s’en sortira.
Par vengeance, il désire retrouver celui qui lui a fait subir cette série de changements physiques qui a éradiqué le cancer et toute forme de blessures et maladies qui pourraient s’imposer à lui. Cet homme, Ajax (Ed Skrein), est le seul à pouvoir redonner une image convenable à Wade.
Comédie et film qui s’inscrivent comme un OVNI de l’univers Marvel, Deadpool s’avère une véritable réussite.
Étoiles: Endorphine
Endorphine le troisième long métrage du cinéaste André Turpin faisait peur. La critique n’était pas toute convaincue. On disait le scénario pas évident et la manière dont en faisaient la promotion ses acteurs principaux, Sophie Nélisse entre autres, n’avait rien de rassurant.
Finalement, le début du film est d’une beauté visuelle qui nous rappelle combien Turpin est doué. Le scénario très éclaté, genre d’histoire qui laisse peut-être trop place à l’interprétation, nous a refroidis.
Ce film n’est pas facile et ceux qui n’aiment pas trop se poser des questions à titre de divertissement, seront déçus. Même les autres qui, comme nous, aiment regarder l’œuvre de manière différente et sous des angles atypiques seront invariablement déroutés.
Il en devient difficile de vous raconter cette histoire qui se raconte en trois temps. Les points de vue des trois actrices qui jouent Simone à 13 ans (Sophie Nélisse), 25 ans (Mylène Mackay) et 60 ans (Lise Roy) sur des mondes parallèles, des temps et des espaces variés, n’a rien de bien commode.
Témoin du meurtre de sa mère dans les escaliers de son lieu de travail, Simone réagit et se remet en question à différents moments de sa vie. Ce qu’il faut en tirer comme conclusion, nous ne le savons pas.
Malgré de nombreux points positifs, ce n’est certainement pas là un film grand public. Ce n’est pas pour tout le monde et Turpin l’assume très bien.
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