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Décès d’un cycliste : la coroner recommande de promouvoir le port du casque

le vendredi 03 mai 2024
Modifié à 14 h 37 min le 03 mai 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le décès d’un cycliste de Brossard survenu l’an dernier vient rappeler l’importance de promouvoir le port du casque protecteur. (Photo : Pixabay)

La coroner Lyne Lamarre recommande aux différents intervenants du vélo d’intensifier la promotion du port du casque de vélo. Un constat qui découle de son rapport entourant le décès d’un Brossardois survenu en août dernier lors d’une sortie à vélo le long du canal de Chambly.

«Je recommande à la Société de l'assurance automobile du Québec en collaboration avec Vélo Québec, la Fédération québécoise des sports cyclistes, l'Association des réseaux cyclables du Québec et les différents corps de police du Québec de poursuivre et d'intensifier les activités d'éducation pour promouvoir le port du casque de vélo auprès des cyclistes», écrit la coroner au terme de son rapport de cinq pages rendu public au début du mois d’avril.

Elle suggère également à Parcs Canada d’évaluer la possibilité d’installer des garde-corps en bordure de la piste cyclable qui longe le canal de Chambly, ou du moins où les dénivellations sont escarpées.

Rappel des faits

Le 24 août, lors d’une sortie à vélo sur une voie cyclable qui longe le canal de Chambly, l’homme de 68 ans a été victime d’une chute. À ce moment, il ne portait pas de casque protecteur. «Sans pouvoir affirmer que la victime aurait survécu s'il avait porté un casque de vélo, il ne fait aucun doute que le port d'un tel équipement réduit les risques de blessures à la tête et peut, selon toute vraisemblance, prévenir des décès», indique la coroner. 

Le sexagénaire a terminé sa sortie de route dans le plan d’eau où des passants lui ont porté assistance. À ce moment, malgré des blessures apparentes et une difficulté à respirer, il était conscient. Son état s’est toutefois détérioré et son décès à ensuite été constaté à l’Hôpital du Haut-Richelieu après des manœuvres de réanimation.

La victime n’avait pas fait de vélo depuis longtemps et présentait quelques antécédents médicaux. Mais ces révélations ne permettent pas d’établir la raison de la chute. «Il est possible qu'un malaise subit soit à l'origine de cette chute, mais il est impossible de le confirmer», a rédigé, Mme Lamarre. Elle conclut à un décès accidentel provoqué par un traumatisme craniocérébral.

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