Découvrir son passé à travers l’histoire de ses ancêtres

HISTOIRE. Descendant de Charlemagne, cousins germains aux États-Unis, ancêtres issus de la noblesse; de nombreuses histoires fascinantes ont émergé des recherches entreprises par les membres de la Société de généalogie de Saint-Hubert. Trouver sa lignée familiale devient un passe-temps et une passion pour la centaine de membres de l'organisation, installée dans le centre culturel Pierre-et-Bernard-Lucas.
Fondée en 1989, la société est bien huilée. Le local loge 2000 livres de répertoire, en plus des dizaines d'ordinateurs qui permettent une recherche plus moderne.
«Nous avons certaines bases de données qui nous permettent de recueillir de l'information en quelques clics, explique le trésorier Jean-Luc Laliberté. Nous utilisons moins de documentation papier, mais les informations en ligne ne sont pas toujours sûres, alors, nous devons tout de même les confirmer.»
Processus simple et complexe à la fois
Les bénévoles qui accueillent les nouveaux membres proposent de démarrer la recherche en généalogie avec la famille. Après cette structure de base, on élargit le processus jusqu'à créer un éventail, ce qui permet de remonter assez facilement 10 générations, soit 1024 ancêtres.
Si on veut aller plus loin, le processus se corse puisque souvent, on quitte le continent vers la France ou ailleurs dans le monde.
M. Laliberté explique aussi que dans certains cas, la patience est de mise puisqu'il peut prendre plusieurs années avant de trouver une information précise.
Parce que c'est aussi ça, la généalogie, selon M. Laliberté. «L'arbre généalogique n'est qu'un squelette et on cherche à y mettre de la chair. À force de creuser, il en ressort toujours un peu plus.»
Mme Paris explique qu'il y a plusieurs années, les mœurs étaient différentes et les tabous nombreux, ce qui provoque parfois des découvertes intéressantes pour les membres de la société.
«Il arrive de trouver l'existence de frères ou sœurs qui sont décédés en bas âge et dont on ne connaissait pas l'existence. Certaines personnes ont même trouvé des liens de parenté avec leur conjoint, mais avec plusieurs générations d'écart.»
Bien plus que de la généalogie
En plus de farfouiller les archives à la quête de l'information qui permettra d'élargir leur arbre généalogique, les membres de la société sont invités à des conférences mensuelles, des sorties culturelles et des rencontres sociales.
La directrice des conférences et des sorties, Bibiane Laliberté s'assure de garnir le carnet d'activités. Ainsi, le 17 février, Raymond Ostiguy présentera une conférence sur l'ancêtre Dominique Ostiguy et, en mars, Pierre-Paul Leblanc proposera une discussion autour de l'Église.
La société a aussi produit 10 répertoires en lien avec différentes paroisses de l'ancienne municipalité de Saint-Hubert et d'ailleurs au Québec. Il est possible d'y recenser les mariages, baptêmes et sépultures.
La Société de généalogie de Saint-Hubert accueillera les visiteurs et les curieux pour une journée portes ouvertes le 6 février de 10h à 16h, dans ses locaux, situés dans la salle Huguette-Paradis, au 3500, Grand-Boulevard.