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Démission de Pierre Karl Péladeau: la classe politique s'émeut

le lundi 02 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 02 mai 2016
Texte du Brossard Éclair

Plusieurs députés et personnalités politiques de la région ont réagi dans les minutes qui ont suivi la démission du chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau. L'annonce, qui a eu un grand effet de surprise, a aussi suscité beaucoup de compassion envers l'homme de 54 ans.

Un député ému

Le député de Richelieu, Sylvain Rochon, se dit à la fois triste et ému du départ de son chef, Pierre Karl Péladeau.

« Je respecte sa décision qui n’a sûrement pas été facile à prendre », souligne M. Rochon.

M. Péladeau est un homme très proche de ses enfants Thomas et Romy, le décrit-il. « Et je crois qu’il souffrait de ne pas les voir aussi souvent qu’il l’aurait souhaité. Toutes les fois que je l’ai côtoyé avec ses enfants, il m’est apparu, comme son épouse, un parent aimant et attentif. »

Une annonce surprenante                                                                                                       

La député de Taillon Diane Lamarre dit comprendre son choix déchirant de quitter la politique.

«C'est très déchirant pour lui d'abandonner la politique, mais depuis son élection à la chefferie, il participait à deux ou trois conférences par semaines en plus de ses activités, et ce sont des compromis qui sont difficiles à faire lorsqu'on a une famille», explique-t-elle.

«Je crois que personne ne la vu venir. La semaine dernière encore, il avait plein de projets sur la table et travaillait à la restructuration du parti. Je crois que c'est une décision récente, prise au cours des derniers jours en raison de cette préoccupation omniprésente d'être là pour ses enfants», affirme Diane Lamarre.

Une preuve de courage

L’ancien député bloquiste de Chambly-Borduas, Yves Lessard, se dit surpris d’apprendre la démission de Pierre-Karl Péladeau de ses fonctions de chef du Parti québécois. Il souligne néanmoins le courage dont il a fait preuve dans sa décision.

«C’est tout à son honneur de reconnaître que la situation dans laquelle il se trouve présentement ne lui permet pas d’assumer ses responsabilités familiales. L’émotion démontrait la lourdeur, le poids dont il était accablé. Pour lui, ç'a été une épreuve de venir annoncer ça», affirme-t-il.

Bien qu’il ne se réjouisse pas de cette nouvelle, M. Lessard croit qu’elle sera bénéfique pour Pierre-Karl Péladeau et que le temps a été bien choisi, puisqu’il reste deux ans avant les élections.