Denis Talbot met ses talents d'animateur au service du club Agami

Lors de la dernière compétition régionale de plongeon présentée par le club Agami de Brossard à l'école Lucille-Teasdale, les 15 et 16 avril, 175 athlètes et quelques centaines de parents ont rempli les estrades.
Comme d'habitude, tout roulait au quart de tour, avec une panoplie de services offerts pas des gens accueillants. Mais lors de cette compétition, il y avait un plus. Un animateur enjoué et à la diction impeccable mettait une ambiance unique, avec une qualité de son jamais vue.
C'était l'œuvre du Denis Talbot, animateur vedette de Musique Plus de 1988 à 2014 et maintenant animateur et producteur pigiste. Le Longueuillois agissait comme bénévole pour le club de plongeon de son fils Samuel, un des bons athlètes de la relève. Résultat: l’annonce des notes des juges, les pauses musicales et les présentations de médailles n'ont jamais été aussi réussies!
La présidente d'Agami, Nathalie Gauthier, ne tarissait pas d’éloges envers ce bénévole de prestige.
«Il nous soutient sans ménagement comme les autres parents, il met de l'ambiance dans l'équipe, il a collaboré avec la Ville de Brossard pour que nous ayons les meilleurs équipements. Il a aussi animé bénévolement les trois jours de compétition aux Jeux du Québec à Alma. Et en plus, il nous a donné le prix de 2070$ qu'il a remporté à l'émission <@Ri>Le Tricheur<@$p> à TVA!»
Comme les autres parents
Le principal intéressé se considère pourtant comme un simple parent qui s'est joint à une formidable équipe.
«Quand notre fils Samuel s'est découvert une passion pour le plongeon, nous sommes allés à ses compétitions. J'ai découvert en Agami un club familial au budget limité, faisant des miracles grâce à une implication exemplaire des bénévoles. J'ai voulu faire ma part, surtout que je suis incapable de rester passivement assis. J'ai constaté que dans la majorité des piscines, le son était déficient au point où les gens peinaient à entendre les notes des juges. Étant un gars de communication, je voyais que je pouvais améliorer les choses», raconte-t-il simplement.
Il s'est vite mis à la tâche à Brossard. «Quand j'ai vu les appareils envoyés de bonne foi par la Ville à Agami, j'ai rapidement constaté que ce n'était pas les bons. J’ai demandé à la Ville une liste d'appareils disponibles; ils ont répondu avec ouverture et courtoisie et ont fait les changements appropriés. Sans entrer dans les détails techniques, tout n'est pas question d'argent. L'angle et l’emplacement des haut-parleurs font une grosse différence. Il faut aussi avoir assez de filage pour se donner des options. Nous avons même placé une enceinte sur la tour de 5 mètres inutilisée pour cette compétition. Les résultats étaient excellents!»
«Prends le micro, t'es bon là-dedans!»
Pour ce qui est de l'animation, tout s'est décidé très vite.
«Nathalie m'a donné un micro et m'a dit ''tiens, t'es bon là-dedans'' et c'était parti! Je voulais que tous les jeunes gardent en mémoire une belle expérience. Ils ont eu droit à des musiques thématiques comme <@Ri>We Are the Champions<@$p> lors des remises de médailles ainsi que des présentations vibrantes axées sur le positif. C'est ma part pour un club qui fait tant de belles choses pour nos enfants.»
Le même phénomène s'est produit à Alma, lors de la Finale des Jeux du Québec, où son fils a gagné une médaille de bronze pour la Rive-Sud.
«Tout était bien organisé, les enfant étaient heureux mais il manquait un petit quelque chose en ambiance. J'étais près de la piscine à prendre des photos d'athlètes pour envoyer aux parents quand un responsable de Plongeon Québec m'a tendu un micro. Je me suis fait aller pendant trois jours avec des présentations endiablées mettant les athlètes en valeur. C'était significatif pour moi. La médaille est une belle photo des résultats des efforts des jeunes, mais leur expérience vécue leur restera toujours en tête», rappelle-t-il.
Brillant animateur, mauvais menteur
Quand Denis Talbot a dû choisir une cause à encourager comme participant à l'émission Le Tricheur, il n'a pas tergiversé.
«J'ai demandé à Nathalie si Agami était sans but lucratif et elle a dit oui avec un grand sourire! J'ai pu leur remette plus de 2000$, mais j'aurais pu en gagner le double sans mes erreurs. Je ne suis pas un très bon menteur. Deux fois, j'étais le tricheur et les deux fois, j'ai été démasqué!»