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Brossard évaluera les travaux à effectuer dans le secteur A

le dimanche 27 novembre 2022
Modifié à 15 h 17 min le 28 novembre 2022
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La Ville espère pouvoir octroyer le contrat pour la mise en œuvre de ces travaux en avril ou mai 2024. (Photo: Le Courrier du Sud − Archives)

La Ville de Brossard a autorisé une dépense de près de 565 000$ en services professionnels d’ingénierie pour analyser la possible construction d’une station de pompage dans le secteur A ainsi qu’effectuer la réfection des infrastructures souterraines des rues Audette, Agnès, Alfred et Albanie.

Cette somme inclut ainsi la réalisation des plans et devis de la station de pompage et des travaux civils et d'éclairage de rue. Une révision du modèle hydraulique sera effectuée, à partir des mesures de débit complétées dans ce secteur en 2021.

«Ce projet a pour but […] d'éliminer la mise en charge du réseau sanitaire, de réduire les risques de refoulement aux résidences et d'éviter les surverses d'eaux usées dans le réseau pluvial», décrit la Ville de Brossard.

À la séance du conseil du 15 novembre, la conseillère municipale Stéphanie Quintal s’est réjouie de commencer ainsi «plusieurs années de travaux».

«On va en approuver quelques-uns au fil des années. C’est beaucoup de travaux. Il faudra un peu de patience, mais on est content de voir que ça bouge pour permettre le développement et de lever le moratoire», a-t-elle signifié.

Ces travaux visent en effet à, ultimement, lever le moratoire de construction qui prévaut depuis 2020 dans ce secteur de la Ville.

L’étude de Groupe Conseil Génipur Inc évaluera ainsi les besoins et les travaux nécessaires avant que la Ville ne puisse franchir cette étape.

Brossard espère pouvoir octroyer le contrat pour la mise en œuvre de ces travaux en avril ou mai 2024.

La dépense de près de 565 000$ s’inscrit dans un contrat-cadre, d’une valeur totale de 1,53 M$. 

Frein à la densification

Le moratoire sur la densification adopté en 2020 a pour but de s’assurer de l’efficacité du réseau d’égout sanitaire. Ce dernier, datant surtout des années 1960, présente certains problèmes lors de fortes précipitations ou de la fonte des neiges. 

Le moratoire, en vigueur pour le secteur A et une partie des secteurs B et P, interdit temporairement l’émission de permis visant la construction de nouveaux bâtiments principaux et l’augmentation du nombre de logements, entre autres.