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COVID-19

Dépistage en demande: des cliniques seront ouvertes jusqu’à minuit au CISSSME

le jeudi 17 septembre 2020
Modifié à 15 h 13 min le 17 septembre 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Pour répondre à la demande accrue de dépistage de la COVID-19, le CISSS de la Montérégie-Est prolongera jusqu’à minuit l’horaire de ses cliniques avec rendez-vous, vendredi, samedi et dimanche. Selon l’horaire régulier, les cliniques de dépistage avec rendez-vous du CISSS de la Montérégie-Est ferment à 16h. Ainsi, exceptionnellement, elles accueilleront les personnes devant subir des tests jusqu’à minuit, du 18 au 20 septembre. Depuis mardi, le dépistage à l’auto au colisée Jean-Béliveau, à Longueuil, subit une forte pression. Mardi, 500 tests ont été réalisés. Grâce à l’ajout d’une cinquième ligne de voiture depuis mercredi, plus de 600 tests y sont effectués chaque jour. Malgré tout, environ 200 personnes en reviennent bredouilles, car l’horaire de la journée se comble dès les premières heures. [caption id="attachment_99504" align="alignright" width="444"] Au colisée Jean-Béliveau[/caption] En plus du dépistage qui s’y poursuivra jusqu’à vendredi, d’autres unités mobiles seront aussi déployées au cours de la semaine prochaine dans la région. Actuellement, le 550, rue Riverside, à Saint-Lambert accueille aussi une unité. «Nous sommes en discussion avec la Santé publique de la Montérégie, détaille le directeur adjoint des communications du CISSSME Sylvain Dubé. C’est elle qui identifie les lieux les plus chauds. Nous lui demanderons une meilleure coordination, pour avoir plus qu’une seule grosse clinique pour toute la région.» L’affluence à Longueuil a été non seulement très forte, mais aussi subite. La semaine dernière, à l’unité de dépistage installée au centre communautaire le Trait d’union, c’était entre 250 et 300 tests qui avaient été effectués par jour. «La différence est immense. Le choc, on l’a eu le 15 septembre. On ne l’avait pas prévu», soutient M. Dubé. Le CISSS de la Montérégie-Est observe aussi que des citoyens d’autres territoires se sont pointés au colisée pour passer un test de dépistage. M. Dubé rappelle qu’en plus des cliniques avec rendez-vous et des unités mobiles, le CISSS est responsable du dépistage dans les écoles de son territoire et auprès de membres du personnel des CHSLD, notamment de manière préventive. «On ne veut pas revivre la même chose qu’à la première vague», signifie-t-il. Les avantages du dépistage à l’auto La formule du dépistage à l’auto est sans doute appelée à rester pour les semaines à venir, l’attente étant plus confortable dans ces conditions, en cas de froid ou de pluie. «La position des gens au moment de faire le test est bien meilleure aussi, expose Sylvain Dubé. Les gens sont plus calmes dans la voiture.»