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Des économies pour ceux qui s’y prennent tôt

le mercredi 13 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 13 mai 2015
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

L’offre de camps de jour sur le territoire de l’agglomération de Longueuil est impressionnante, principalement pour la ville centre. Mais afin de profiter des meilleurs tarifs, les parents doivent planifier leur été et inscrire leur enfant au camp voulu dès le début du mois de mars.

Longueuil propose des camps de jour pour un coût moyen d’à peine 25$ par semaine (sans le supplément pour le service de garde). Mis à part Sorel, Longueuil offre ainsi le prix le plus compétitif des différentes villes de la Montérégie-Est pour ses camps de jour. Et contrairement à Sorel, qui n’offre qu’un camp régulier piloté par la Ville, Longueuil a confié cette charge à différents organismes de son territoire, qui proposent une trentaine de camps différents.

Le camp le plus abordable de Longueuil est celui de la halte-garderie Barbaparent, à 25$ par semaine pour les membres et 50$ pour les non-membres. Les 50 places disponibles pour l’été 2015, dont l’inscription débutait la première semaine de mars, ont été comblées en une semaine seulement.

La directrice de l’établissement, Francine Giroux, affirme que cette année, 10 places supplémentaires étaient disponibles, mais que l’offre est bien loin de répondre à la demande.

Une mère de Longueuil, Véronique Poupart, n’a pas encore inscrit ses enfants au camp de son secteur, offert par La Croisée, mais prévoit le faire au plus vite, avant que le camp à 74$ par semaine n’affiche complet.

«Je dois inscrire mes garçons avant qu’il ne soit trop tard. Comme le prix est raisonnable et que les activités sont intéressantes, je me tourne vers ce camp, qui est à quelques minutes à pied de la maison, depuis que mon plus vieux à l’âge d’aller à l’école», explique Mme Poupart.

De tout, pour tous les budgets

Depuis maintenant 30 ans, la Base de plein-air Jean-Jeune offre des activités spécialisées dans trois sites de Longueuil. Les parents doivent défrayer 145$ par semaine pour le camp régulier.

«Nos programmes réguliers sont axés sur l’environnement et l’écologie, et nous offrons aussi des séjours spécialisés en cuisine, en science ou en basketball», explique la directrice Vanessa Munoz.

Malgré le tarif plus élevé de Jean-Jeune, les places sont déjà comblées à 75%, un mois seulement après le début des inscriptions.

«Les parents se prennent très tôt en raison de notre capacité limitée d’accueil, qui est de 444 jeunes par jour. Nous avons un gros boum à l’ouverture des inscriptions, mais je dirais que les parents prévoient leur été en avril, lorsqu’ils planifient leurs propres vacances», explique la directrice.

Mme Munoz précise que le tarif plus élevé des camps offert pour l’organisme à but non lucratif s’explique par la qualité des programmes et parce que ses moniteurs sont plus âgés que la moyenne des autres camps, soit de 19 à 22 ans.

Avec la collaboration de Karine Guillet.