Des résidents de Brossard exaspérés

INFRSATRUCTURES. Cinq propriétaires de condo de la rue des Spirées, dans le Village Liberté sur Berges, à Brossard, sont découragés. Leur immeuble a subi pas moins de quatre refoulements d’égout en moins de deux ans et la Ville ne compte pas leur venir en aide.
Ces propriétaires ont déjà versé des milliers de dollars pour les frais de nettoyage et de réparation depuis le premier refoulement survenu en avril 2013.
«Au début, nous n’avons pas trop réagi et on a effectué nos travaux sans poser de questions», indique Richard Bourdeau, le président du syndicat de condos.
Par la suite, d’autres refoulements d’égout se sont répétés en mai 2013, novembre 2014 et mars 2015. «C’est là qu’on a commencé à réaliser qu’il y avait un problème», affirme M. Bourdeau.
Lors des trois derniers refoulements, les propriétaires des résidences situées entre le 280 et 320 de la rue Des Spirées ont embauché des experts qui ont effectué des analyses plus poussées du problème.
«À chaque fois, ils ont effectué des tests par caméra que nous avons fait parvenir à la Ville», indique Richard Bourdeau. Leur constat reste le même: le problème se situe à plus de 40 pieds de la résidence, soit sur le territoire de la ville.
«On voit que c’est un tuyau qui a été décentré», raconte M. Bourdeau qui n’a pu persuader les fonctionnaires de pousser leur expertise plus loin. «Ils sont venus une fois avec une équipe qui a pris des mesures sur notre terrain, sans plus».
Les résidents de Brossard ont expédié deux lettres à la Ville sans toutefois obtenir de réponse.
La Ville étudie le dossier
Lors de la dernière séance du conseil municipal, le 15 septembre, le directeur général de Brossard, Nicolas Bouchard, a indiqué aux citoyens présents que le dossier sera réexaminé.
«Nous avons bien reçu la dernière lettre que vous avez fait parvenir au contentieux, et à ma demande, il y a une rencontre qui est prévu le 22 septembre avec tous les services impliqués et nous allons vous revenir avec une réponse après avoir l’analyse du dossier», a-t-il indiqué.
Richard Bourdeau, qui n’a toujours pas reçu de nouvelles de la Ville, aimerait bien que le problème soit résolu avant l’hiver et obtenir du même coup, une compensation.