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Des travaux de stabilisation des berges nécessaires au parc de l’Île-Charron

le mardi 17 novembre 2020
Modifié à 16 h 14 min le 17 novembre 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Un problème d’érosion, aggravé par des niveaux d’eau élevés durant une longue période au printemps, rend nécessaire des travaux de stabilisation de la berge au parc de l’Île-Charron. Les interventions corrigeront les pertes de sable à la plage aménagée. Les travaux, qui se chiffrent à un peu plus de 288 000$, consisteront donc à consolider les talus, ce qui permettra d’assurer la durabilité des installations du parc. La section de plage érodée, à l’ouest, fera l’objet de travaux de naturalisation. Le talus sera reconfiguré et une zone de plage intégrée au bas de ce talus. Un sentier piéton sera également aménagé en haut de talus. «Les travaux de consolidation des talus font en sorte de rendre la zone de plage moins vulnérable à la perte de sable dans l'éventualité d'une remise en opération de la zone de baignade», indique aussi les documents de la Ville. Par ailleurs, un méandre pour maintenir l’habitat du poisson sera aménagé, ce qui implique des travaux de déblaiement et remblaiement, ainsi que de la plantation et de l’ensemencement. Ces interventions répondent à une obligation environnementale. L’ensemble des travaux devra d’ailleurs recevoir l’approbation du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques. À la séance du conseil municipal du 20 octobre, le conseiller Jean-François Boivin, parmi d’autres élus, s’est montré critique à l’égard de ces dépenses supplémentaires au parc de l’Île-Charron et a demandé si ces travaux étaient essentiels. Il considère que la plage est un «puits sans fonds» depuis son aménagement et entraîne des dépenses «inutiles», alors qu’elle est, affirme-t-il, davantage utilisée par les citoyens de Montréal que ceux de Longueuil. Le directeur général de la Ville a confirmé qu’il s’agit d’une obligation de la municipalité à l’égard du ministère de l’Environnement. «Le but est de maintenir le site pour que le parc puisse être utilisé. Si on n’assure pas une consolidation, on pourrait perdre ces actifs aménagés», a aussi fait valoir la conseillère municipale Monique Bastien, identifiant entre autres le mobilier urbain et les aires de jeux du parc de l’Île-Charron.