Culture

Deux représentants de la Rive-Sud à l’émission Je suis chef

le samedi 10 novembre 2018
Modifié à 7 h 55 min le 10 novembre 2018
Par Maryanne Dupuis

mdupuis@gravitemedia.com

TÉLÉVISION. Pierre-Luc Lavoie de Brossard et Marc-André Samyn de l’arr. de Saint-Hubert ont tous les deux participé à la compétition culinaire Je suis chef. Ils reviennent sur leur expérience, en entrevue avec Le Courrier du Sud. Q Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à l’émission? Pierre-Luc: «C’est un rêve que j’avais depuis longtemps de participer à une compétition culinaire. Avec un nouveau canevas comme Je suis chef, ça me tentait d’embarquer là-dedans!» Marc-André: «La façon dont l’émission était présentée, ça m’allumait beaucoup. J’ai déjà participé à une autre émission de cuisine par le passé, mais je trouvais que Je suis chef était plus professionnel; c’est vraiment un concours, personne ne sait qui tu es et ils doivent deviner. J’ai vraiment adoré l’expérience!» Q Est-ce que ça a demandé beaucoup de préparation avant le tournage? M.-A.: «On nous envoie les thématiques de ce qu’on doit cuisiner environ une semaine avant le tournage. Ça m’a demandé de la pratique parce que je devais préparer des choses que je cuisine rarement. J’ai mis la barre haut pour mon premier plat parce que je voulais passer à l’étape suivante.» Q Y a-t-il quelque chose vous a déstabilisé une fois sur place? P.-L.: «Je n’avais pas tout à fait bien compris la première thématique. Quand je suis arrivé, il a fallu que je refasse complètement mon plan de travail parce que je ne m’en allais pas dans la bonne direction. J’ai dû revoir mon plan en 15 minutes.» Q Avez-vous eu de la difficulté à gérer le temps qui vous était imposé? M.-A.: «Je me suis pratiqué parce que le temps est vraiment important. Pendant que tu es là, il y a une grosse télé avec le temps marqué. Je n’ai jamais vu des minutes passer aussi vite que ça.» Q Comment était l’ambiance sur le plateau durant la compétition? P.-L.: «C’était très amical, j’ai fait des rencontres exceptionnelles. Je n’étais même pas capable de dire qui était chef ou qui ne l’était pas dans l’émission.» M.-A.: «On s’est lié d’amitié tous ensemble. Pendant le tournage, qui est quand même long, à un moment tu oublies le temps et tu t’amuses. On ne se disait pas qui était chef et qui ne l’était pas. Mais un chef a des mimiques, des façons de se préparer; tu pouvais parfois deviner qui l’était et qui ne l’était pas.» Q Quel ingrédient est sous-estimé en cuisine selon vous? P.-L.: «La patate. On lui a fait une mauvaise presse, mais c’est un aliment super versatile et qui demande à être utilisé encore plus.» M.-A.: «L’huile de truffes. Avec des pâtes, ça fait de la magie.» Q Quel est votre restaurant coup de cœur sur la Rive-Sud de Montréal? P.-L.: «La Réserve à Candiac.» M.-A.: «Le Primi Piatti à Saint-Lambert.» Nouvelle compétition culinaire L’émission Je suis chef, diffusée sur V, réunit chaque semaine trois vrais chefs et trois amateurs qui, épreuves après épreuves, tentent de ravir les papilles gustatives des deux chefs goûteurs invités. Chaque plat qu’ils préparent doit respecter une thématique imposée par la production. Un participant est éliminé après les deux premières épreuves (l’épreuve express et l’ingrédient rebelle), de sorte que quatre finalistes s’affrontent lors de l’ultime étape (l’épreuve à l’aveugle). En jeu: 3000$ et la chance de s’exclamer «Je suis chef!» L’épisode mettant en vedette Pierre-Luc Lavoie et Marc-André Samyn sera diffusé le 12 novembre, à 20h.