Doris Guérette l'avait prédit
1er ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS DE JEAN BÉLIVEAU. En décembre 2014, quelques jours après le décès de l'ancien #4 du Tricolore, la présidente du Conseil des arts de Longueuil, Doris Guérette, avait mentionné au Courrier du Sud que la rue Victoria devrait être renommée la rue Jean-Béliveau.
«Si on me demandait ce qu’on pourrait faire pour lui rendre hommage, c’est ce que je ferais. Jean a habité sur la rue Victoria pendant 52 ans avant de déménager à L’Estuaire. Ça faisait au moins 60 ans qu’il habitait à Longueuil, et il a vécu là pour la majeure partie de sa carrière de hockeyeur», avait-elle rappelé.
N’importe quoi pour lui
Doris Guérette, qui a côtoyé régulièrement le Gros Bill durant la conception du bronze par le sculpteur Jules Lasalle, estimait qu’il n’y avait aucun hommage à la grandeur de l’ancien #4 du Tricolore.
«Je sais qu’on ne pourrait pas changer le nom de la rue Saint-Charles, mais personnellement, il n’y a rien que je ne ferais pas pour lui. Il a été un grand Longueuillois et il a toute mon admiration», avait fait savoir Mme Guérette.
La rue Victoria renommée à l'honneur de Jean-Béliveau
La rue Victoria à Longueuil, où a habité durant plus de 50 ans l'ancien capitaine des Canadiens de Montréal, Jean Béliveau, portera désormais son nom. La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, en a fait l'annonce mardii lors d'un événement soulignant le premier anniversaire du décès de monsieur Béliveau, auquel ont participé des membres de sa famille et des représentants des Canadiens de Montréal. La nouvelle désignation de cette rue sera officialisée lors de la séance du conseil de ville du 8 décembre prochain.
Ce qu’ils avaient dit
«Je transmets mes plus sincères condoléances à sa conjointe Élise, sa fille Hélène, ses petites filles Magalie et Mylène ainsi qu’à tous ses proches. C’est toute la communauté longueuilloise qui vit un grand deuil avec le départ de Jean Béliveau, qui incarnait fierté, respect, rigueur et persévérance. Son implication dans notre collectivité n’avait d’égale que sa générosité.»
- Caroline St-Hilaire, mairesse de Longueuil
«On parle souvent de la grande classe de Jean Béliveau. Je pense que le Québec doit lui rendre un hommage de grande classe. Je suggère que le gouvernement du Québec organise des funérailles nationales. Salut et merci à vous, M. Béliveau! Je suis fier d’avoir été votre député.»
Bernard Drainville, député de Marie-Victorin
«Maurice est reconnu comme le joueur qui a sorti le nom du Canadien de Montréal du trou, alors que Jean a continué de le maintenir au sommet. Le premier n’avait pas un gros talent naturel, mais il avait cet acharnement et une volonté de réussir. Le deuxième avait un talent fou, mais il travaillait très fort.»
- André Pronovost, ancien coéquipier et grand-père du Longueuillois Anthony Mantha
«Le Canadien vient de perdre son plus grand ambassadeur. C’était un grand leader et probablement le plus grand capitaine qu’a eu le Canadien. C’était un homme simple et généreux de son temps.»
- Serge Savard, ancien coéquipier et ancien directeur général du Canadien
«Le Canadien perd un gros morceau de son histoire. C’était mon idole de jeunesse. J’avais beaucoup d’admiration pour lui. Je portais le #4 en son honneur quand je jouais pour le Canadien junior.»
- Pierre Bouchard, ancien défenseur du Canadien et fils d’Émile Butch Bouchard
«M. Béliveau représentait le modèle parfait. Ce fut un grand joueur, mais il était plus que cela; c’est ce qu’il faisait en dehors de la patinoire qui a fait de lui un homme plus grand que nature. C’est ce qui m’a le plus frappé en lui.»
- Guy Carbonneau, ancien capitaine et ancien entraîneur-chef du Canadien
«Ce qui s’est dit au niveau national est encore plus vrai au niveau local. Ç’a été depuis des décennies le plus grand ambassadeur de Longueuil. C’est un personnage impressionnant et très collaborateur. À ma connaissance, il n’a jamais refusé de mettre son nom sur l’image de la Ville.»
- Michel Pratt, président de la Société historique et culturelle du Marigot
«Le premier souvenir que j’ai de lui est l’inauguration annuelle de la saison du junior AAA au colisée Jean-Béliveau. Il y a 4 ou 5 ans, Jean Béliveau était là et il nous parlait comme si nous étions des proches.»
- Normand Caisse, ancien conseiller municipal et ancien arbitre de la LNH
«Personne ne peut dire quelque chose de négatif de M. Béliveau. Chaque fois que je vais avoir la chance de parler de lui à mes joueurs, je vais leur rappeler que s’il y a un modèle à suivre, il est l’exemple parfait.»
- Pierre Petroni, entraîneur-chef du Collège Français